-
Fidèle au roman de Guy de Maupassant, cette nouvelle adaptation est filmée de façon très classique et soignée par deux jeunes réalisateurs qui signent ainsi leur premier long-métrage. Mais le film vaut surtout par l’excellente interprétation de Robert Pattinson dans la peau de l’ambitieux George Duroy. La star de « Twilight » prouve qu’avec la fin de la saga il faudra désormais compter avec lui.
-
Le plaisir grisant que procurent ces mouvements de cœurs et de bassins organisés comme autant de mini-récits emboîtés éloigne souvent Bel Ami de son horizon académique, de la reconstitution un peu pompière à laquelle, parfois, il semble succomber.
-
Cette adaptation du célèbre roman de Guy de Maupassant bénéficie de la présence de Robert Pattinson dans le rôle-titre ; même si le film s’avère un peu trop propret, l’acteur est parfait en gigolo arriviste et frustré.
-
De bout en bout, c'est décoratDe bout en bout, c'est décoratif, académique dans le mauvais sens, dépourvu d'âme comme de surprises, enthousiasmant comme un voyage sur l'autoroute. if, académique dans le mauvais sens, dépourvu d'âme comme de surprises, enthousiasmant comme un voyage sur l'autoroute.
-
L'idée n'est pas mauvaise, même si, avec la pâleur éthérée du vampire de Twilight, on est loin de la virilité triomphante exaltée par Maupassant. Mais Pattinson a prouvé chez Cronenberg (Cosmopolis) qu'il avait du talent, et l'histoire de Bel Ami est après tout un scénario en or. (...) Une adaptation franchement ratée d'un très grand roman.
-
Où l’on peut constater que l’interprétation de Pattinson dans Cosmopolis n’était qu’une parenthèse prostatique enchantée. Quant à Maupassant, espérons qu’il ne soit pas mis au courant…
-
La bonne idée du film consiste à ressusciter des actrices des années 1990 (Ricci, Thurman). La mauvaise ? Le choix d’un Pattinson largué qui cache son malaise derrière son jeu de sourcils
-
Si Robert Pattinson apporte un brin de modernité au rôle de l'intriguant Georges Duroy, cette adaptation du roman de Maupassant est plombée par une mise en scène scolaire et ennuyeuse.
-
Si quelques scènes échappent au massacre grâce aux actrices, comme lorsque Kristin Scott Thomas succombe à l'appel de la luxure dans la maison de Dieu, Bel Ami n'est pas le jeu de séduction et de manipulations façon Liaisons dangereuses sur lequel il lorgne avec avidité. Cela valait-il vraiment la peine de se mettre à deux pour réaliser un tel film ? Pauvre Maupassant...
-
Adaptation sans prestance d’un bouquin magnifique. Pattinson est à moitié convaincant.
-
par Frédéric Foubert
Toutes les critiques de Bel Ami
Les critiques de la Presse
L’obsession de l’ascension sociale, le sexe comme instrument de domination, la collusion entre médias et politique... Plus d’un siècle après la parution du roman, les thèmes du Bel-Ami de Maupassant sont toujours d’une actualité brûlante. Plus brûlante en tout cas que cette adaptation poussiéreuse, sans rythme ni vie, tout juste sauvée de l’ennui par les apparitions impériales d’Uma Thurman. Dans le rôle-titre, celui du beau gosse arriviste et séducteur, Robert Pattinson, pas dirigé, mal à l’aise, a clairement l’air d’avoir conscience qu’il joue dans une croûte.
C'est Maupassant qu'on assassine avec cette adaptation navrante de Bel-Ami où tout sonne faux. (...) Un vrai nanar.
Robert Pattinson a l'air plus grippé que dévoré par la fièvre de l'ambition ; les actrices font des mines et prennent des pauses ; les décors et les costumes sont plutôt vilains : (pas) bel ami.
