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Beauty n’est pas un film plaisant. Il suit le quotidien étouffant d’un homo chauve et quinquagénaire qui n’a jamais quitté son placard. Progressivement, la caméra, indiscrète, révèle ses activités lorsqu’il croit ne pas être observé. (...) Cette ambiguïté est au cœur du film, qui réserve d’autres séquences encore plus dérangeantes. Volontairement lentes, elles jouent sur la durée afin de nous faire partager le mal-être de cet homme complexe et torturé pour lequel il est difficile d’éprouver de la sympathie. Dépourvu de complaisance, Beauty ne cherche pas à excuser le personnage, tout en indiquant que l’environnement répressif de l’Afrique du Sud n’arrange pas les choses.
Toutes les critiques de Beauty
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Présenté à Cannes dans la sélection "Un certain regard", ce long-métrage sud-africain a conquis jusqu’à la victoire le jury de la "Queer Palm". Un film tout à la fois dérangeant et élégiaque, dont l’intensité est résolument due au point de vue qu’il adopte.
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Tout cela est réalisé non sans habileté mais ressemble, au final, à un jeu avec le spectateur dont le seul but est de tester sa patience comme son degré d'empathie.
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Un film fort et troublant, Queer palm 2011 à Cannes."
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La tension née du refoulement trouve d'abord à s'incarner dans un jeu assez subtile de champ-contrechamp voyeuriste, mais s'abîme assez vite sous les coups d'un scénario fourbe et insistant.
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Lauréat de la Queer Palm au dernier Festival de Cannes et désormais en piste pour l’oscar du meilleur film étranger, Oliver Hermanus livre son portrait d’un homme en proie à la haine de soi avec une élégance d’abord affectée qu’il lézarde bientôt de scènes explicites et d’accès d’ultraviolence sèche.