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Venu du cinéma d’animation, Sylvain Chomet réussit brillamment son premier long-métrage en prise de vue réelle, comédie douce-amère sur l’enfance perdue.
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Ni Hun ni deux : allons et retournons voir "Attila", en souhaitant qu’après lui l’imaginaire des scénaristes n’en finisse pas de repousser.
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Une fable délicieuse portée par un exceptionnel Guillaume Gouix.
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On savait Sylvain Chomet grand enfant drôle et grave, onirique et rigoureux mais surtout doté d’un regard attendri sur une certaine humanité. Avec Attila Marcel on le découvre aussi grand orfèvre de l’âme humaine.
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As de l’animation ("les Triplettes de Belleville", "l’Illusionniste"), Sylvain Chomet passe à la prise de vues réelles sans rien renier de son univers : même humanité, même drôlerie un peu noire, passion des détails et tempo musical appuyé. Il flotte dans "Attila Marcel" un parfum doucement transgressif et une poésie sacrément communicative.
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Sylvain Chomet donne vie à son univers si personnel à travers un drôle de polar : la plongée d'un trentenaire orphelin et mutique dans sa toute petite enfance... Même sans ses crayons, ce film doux avec une pointe acide, c'est tout lui ! Mais une partie de la rédaction n'est pas de cet avis !
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Un film ténu, opalescent, dont il faut admirer la somme gigantesque de travail qu’a impliqué son apparente facilité.
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Sylvain Chomet signe une fable graphique et poétique dans laquelle il déploie une inventivité visuelle kitsch et colorée.
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Après les Triplettes de Belleville et l’Illusionniste, Sylvain Chomet quitte l’animation et met en scène des acteurs en chair et en os. On retrouve avec délices son univers original, bricà- brac réjouissant de références au cinéma, à la bande dessinée et à la littérature. Et des personnages fabuleux et farfelus, interprétés par Guillaume Gouix, formidable, Hélène Vincent, et – dans son dernier rôle – la regrettée Bernadette Lafont.
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L'univers tendre et rétro de Sylvain Chomet dans un film en prises de vue réelles : riche et inventif, mais aussi déséquilibré et laborieux.
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Si l'on peut regretter que cette fable ne soit pas tout à fait maîtrisée, il y a une grâce, un humour, un style. Ce qui rend cette découverte très réjouissante.
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Avec Attila Marcel, Sylvain Chomet fait ses premiers pas dans la fiction à prises de vue réelle. Sans rien perdre de son pouvoir d'imagination, il offre une fable fantaisiste et colorée en guise de jolie madeleine à nos souvenirs d'enfance. Malgré quelques flottements dans le récit, on apprécie la beauté du geste et encore plus le regard désarmant de l'un des comédiens les plus doués de sa génération, Guillaume Gouix.
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Le réalisateur des "Triplettes de Belleville" a de belles idées, mais peine à donner une épaisseur humaine à son histoire.
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Obstinément ancré dans un passé qui refuse de laisser la moindre chance au présent, "Attila Marcel" semble atteint du même syndrome que ses personnages, incapables de se remettre du trauma qui les condamne à vivre sans fin dans le Paris rance d’Amélie Poulain. (…) À la fin de ce feel-old movie, tout va pour le mieux au royaume de la subversion calibrée.