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Quand l’immense John Huston adapta ce succès de Broadway en 1982, la consternation fut unanime. En découvrant le présent remake, on se dit qu’à côté, c’était du Bob Fosse. L’histoire "urbanisée" (effluves de hip-hop dans l’adaptation musicale), connectée (domotique, Internet, smartphones à tous les étages) et "modernisée" (les héros sont désormais noirs) reste pourtant la même : une gamine pauvre découvre que son vrai père est un richissime industriel. Pour le reste, c’est un festival de grimaces, de chorégraphies d’école maternelle et de bons sentiments déversés jusqu’à l’overdose. Sans oublier la contre-performance de Quvenzhané Wallis, la minuscule et nucléaire révélation "des Bêtes du Sud sauvage". Elle a grandi d’environ trois mètres mais régresse artistiquement d’autant d’années-lumière.
Toutes les critiques de Annie
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Malgré quelques réserves sur la musique, c'est un charmant petit film.
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Quvenzhané Wallis, la star, nommée aux Oscars, du psychédélique et indépendant "Les Bêtes du sud sauvage", a juste à débarquer dans une pièce - et sur l'image- pour tout illuminer.
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Les puristes des comédies musicales devraient se tenir à l'écart de ce film mais les petites filles devraient s'amuser ici. Ce film est constellé de touches débiles qui aident à passer le temps pour les plus grands.
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Au final, ce film ressemble juste à un autre produit stéréotypé à direction des familles. Un que vos enfants vont apprécier et que vous devrez supporter alors qu'il passe pour la 40ème fois dans votre lecteur DVD.
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cCtte version urbaine et contemporaine table sur le sourire de la jeune actrice Quvenzhané Wallis, vue dans "Les bêtes du sud sauvage". Un conte familial à apprécier avec son âme d’enfant.
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Banal, superficiel et ostensiblement cynique.
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Malgré la prestation extraordinaire de Quvenzhané Wallis, la sauce a du mal à prendre. On regrettera le côté un peu trop sirupeux.
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"Annie" met de la couleur dans notre hiver blanc. Non, il n'est pas parfait. Il manque de nerfs, de risques et d'intensité, mais il n'y a pas de film "Général" mettant en scène des acteurs réels plus adaptés pour un bon moment en famille "qu'Annie" de Will Gluck en ce moment.
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Le film en lui-même est proprement réalisé, filmé avec dynamisme mais sans perdre en fluidité, bien rythmé. (...) Mais tout cela ne vaut vraiment que pour "Annie", et Quvenzhané Wallis, qui tirent cette production solide vers un divertissement franchement réjouissant, pour peu que l’on soit prêt à croire deux heures aux contes de fées.
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Sur tous les points importants, ce film est une opportunité ratée de transformer une comédie musicale imparfaite en un nouveau et puissant mythe avec un angle afro-américain.
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Petite comédie familiale sans prétention, elle vaut surtout pour la performance d'Ouvenzhané Wallis, 11 ans, révélation des "Bêtes du Sud sauvage" décidément très douée.
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Ce "Annie" devait être pour une nouvelle génération. A la lumière de 2014, ce film n'a jamais eu l'air aussi démodé.
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Alors qu'il existe de nombreuses bonnes raisons de faire un remake "d'Annie", la comédie musicale sur la Dépression, aucune d'entre elles n'a semble-t-il éclairé la réalisation pompeuse et insuffisante de Will Gluck.
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Le divertissement est léger, bien rythmé, drôle, un pur produit de son époque. Trop sûrement.(...) Toute la panoplie Microsoft est déployée dans un divertissement publicitaire sans scrupules, quand on connaît la cible peu âgée, et donc influençable du film.
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Par où commencer pour décrire cette horreur qu'est "Annie" ?
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La distribution aurait été bien mieux servie dans une production de collège, supervisée par un professeur d'art dramatique à l'ambition inappropriée et frustré créativement, que dans cette production laide et limite maladroite.
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Un remake super-choupinou-sucré de la fameuse comédie musicale de Broadway (...). Sous l'oeil attendri de la star Jamie Foxx, une fillette noire (Quvenzhané Wallis) remplace la rouquine du récit initial, et c'est à peu près la seule originalité du film.
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Un naufrage esthétique, mais aussi un désastre idéologique, qui en dit long sur le cynisme de ses producteurs. Totalement creux sur la question raciale, "Annie" prône la débrouille individuelle et la charité comme seules solutions. Devenons tous des milliardaires cool, en somme.