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Le réalisateur slovaque, dont c’est le premier film, nous entraîne à sa suite dans l’intimité d’hommes et de femmes qui ne savent même pas d’où la caméra les regarde – ni, a fortiori, comment nous, spectateurs, les verrons. Ce sentiment étrange est assez vite effacé par la vivacité et la drôlerie de la première partie, sur Peter l’accordeur, qui est aussi la plus aboutie cinématographiquement. C’est aussi le seul segment qui s’offre une incursion dans la fiction avec une séquence sous-marine et féerique à la Méliès. Même si l’ensemble est inégal, il y a dans Amours aveugles plus d’invention et de beauté, d’énergie et de poésie que dans bien des films.
Toutes les critiques de Amours aveugles (Documentaire)
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Autour de ses personnages, Juraj Lehotský construit quatre petites histoires dans lesquelles on ne sait jamais vraiment ce qui relève du documentaire et ce qui est de l'ordre de la fiction. Ce sont ces univers intimes que Juraj Lehotský a tenté de représenter, et qui donnent au film sa saveur, si originale, et si touchante.