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L’artiste Ai Weiwei, le plus médiatique des dissidents chinois, est l’une des dernières rock stars de notre époque proprette. D’où l’intérêt de ce documentaire qui suit les déambulations du barbu punkoïde, icône pop en perpétuel sursis. Visuellement, l’objet peut décevoir, mais le travail d’enquête est minutieux. Ce film aurait dû être le dernier doigt d’honneur d’Ai Weiwei à la face du monde. C’était sans compter sur son récent clip parodiant Gangnam Style, dans lequel il brave les autorités et danse menotté, mais hilare. En liberté !
Toutes les critiques de Ai Weiwei : Never Sorry (Documentaire)
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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La réalisatrice a suivi l’artiste avec sa caméra pendant trois ans paradoxalement très "librement". Le résultat aboutit à ce portrait aussi passionnant qu’étonnant quand Ai Weiwei affronte les autorités, qui finissent par le frapper. Ce film, qui s’impose également comme la chronique de la dissidence en marche, a été primé au festival de Sundance.
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Ai Weiwei never sorry est à voir, car en prenant pour sujet un artiste qui ne joue pas le jeu, Alison Klayman réussi à donner à voir autant le zèle des petits exécutants, que la vraie nature du système.
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Emprisonné durant deux mois en avril 2011 et assigné à résidence depuis, Ai Weiwei, qui proclame haut et fort que l’art n’a pas d’autre importance que de se mettre au service des droits de l’homme, maîtrise si bien la communication que le procédé se retourne parfois contre lui-même : exposé comme ses installations, et donnant, du même coup, matière à toutes les interprétations. Cela le rend d’autant plus intrigant.
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Ce n’est pas si souvent que l’expression « documentaire engagé » résonne comme autre chose qu’un extrait publicitaire de dossier de presse. C’est sans démonstration, mais sans ambiguïté, en toute honnêteté et en toute conscience, qu’Alison Klayman emboîte le pas à une œuvre salutaire de dissidence politique par l’art.
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Une histoire des révoltes où apparaît en creux un portrait sensible et équivoque de l’artiste en sale gosse, dernier héritier punk d’une grande lignée militante.
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Ce portrait de l’artiste Ai Weiwei, farouche défenseur de la liberté d’expression contre l’opacité du régime de Pékin, impressionne par son courage pacifique.
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Sorte de Bansky mâtiné de Michael Moore, l’artiste contemporain chinois engagé Ai Weiwei est à découvrir dans ce fascinant documentaire sur son art et ses déboires.
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Emouvant, malin et drôle, 'Ai Weiwei : Never Sorry' est ainsi un portrait réussi et assez complet, qui pourra tenir lieu d'introduction satisfaisante à l'un des plus fameux artistes contemporains.
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Interdit de sortie de territoire, l'artiste dissident chinois Ai Weiwei livre son combat pour la liberté d'expression sur les réseaux sociaux. Alison Klayman, une journaliste américaine qui vit en Chine depuis 2006, l'a suivi au gré de ses combats contre le gouvernement chinois.
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Le film ne retrace pas seulement l'itinéraire d'un artiste mais celui d'un dissident qui a mis son existence au service d'une cause: la dénonciation d'un régime totalitaire.
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Artiste chinois devenu dissident, Ai Weiwei est le sujet en or d 'un documentaire classique, mais fouillé, signé par l'Américaine Alison Klayman.
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La jeune cinéaste filme bien le combat d'un démocrate face à un régime totalitaire et brutal.
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Un témoignage fort et bouleversant.
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Cobra est belle, tout le monde l'aime. Et pourtant, Cobra va mourir... Pas un film polémique sur le port du voile, mais une tragédie amoureuse sans mots inutiles dans laquelle Bral sait filmer les corps et traiter du déracinement sans jamais juger.
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(...) avec humour et insolence [Ai Weiwei] n'est pas toujours là où on l'attend, mais l'activiste ne baisse jamais la garde. La caméra de la réalisatrice le suit au plus près dans ses activités.
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Le tout est porté par une musique dégoulinante, dans une esthétique de pub pour une banque ou pour la téléphonie mobile du genre « nous allons vous faire aimer la 4G ». Le tout entrecoupé de témoignages d’amis ou de curators aux phrases définitives (« il est plus qu’un artiste »). Une belle empathie qui fait de Ai Weiwei un gourou, l’icône d’un film totalement dénué d’esprit critique et d’humour. Tout le contraire du bonhomme et de son œuvre, en somme.