-
Autant vous prévenir tout de suite: le film va au bout de son concept, et rien que pour ça, bravo ! Mais si la mise en scène et la photo réservent quelques bonne surprises, fallait-il que le scénario soit écrit au forceps? Après avoir posé les jalons réalistes et prometteurs du fait divers, A l'intérieur bascule dans le gore sensationnel nigaud avec des répliques aussi douloureuses que des contractions.
Toutes les critiques de A L'Intérieur
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
A l'intérieur s'adresse à un public averti. Malgré un scénario sommaire, les amateurs débusqueront les multiples références "digérées": Dario Argento, Roman Polanski, Jeepers Creepers de Victor Salva, ou Mort un dimanche de pluie, de Joël Santoni. Sans complaisance ni perversion, A l'intérieur s'autorise une brutalité extrême qui peut donner la nausée.
-
Femmes enceintes, passez votre chemin. A l'intérieur se situe loin, très loin, derrière les limites du pire de tous vos cauchemars. (...)Comme souvent dans les films d'horreur, la violence est si extrême qu'elle en devient comique. Ce qui joue sur les nerfs de manière fort efficace a plus à voir avec l'intensification du huis clos. Malheureusement, ce parti pris radical est mené sans grande subtilité, et tend à se retourner contre le film. A trop se recroqueviller sur sa trame obsessionnelle, A l'intérieur perd contact avec la réalité sociale dans laquelle il s'enracinait, et qui faisait tout son intérêt.
-
Les réalisateurs ont beau ne pas lésiner sur les litres d'hémoglobine, ils ont oublié de verser quelques gouttes d'encre dans leur stylo. Leur scénario est plus mince que la lame des ciseaux que brandit l'hallucinée Béatrice Dalle dont seul le grotesque fait peur. Ca n'est pas sa faute, cette excellente actrice se donne vraiment du mal, du très mal même. Mais ce qui est le plus épouvantable dans ce film d'épouvante, c'est la manque d'intelligence du script.