Princesse Mononoke
Ghibli/Gaumont Buena Vista International
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Nouvelle salve de films d'animations Ghibli en ce 1er mars : Le Voyage de Chihiro, Le Conte de la princesse Kaguya, Mes Voisins les Yamada...

Comme promis, Netflix met en ligne les 21 films produits par les studios Ghibli. Après une première salve en février (Mon Voisin Totoro, Kiki la petite sorcière, Porco Rosso... la liste complète est ici), place à de nouveaux films, réalisés par Hayao Miyazaki, Isaho Takahata,  Hiroyuki Morita et Hiromasa Yonebayashi : Nausicaä de la vallée du vent (1984), Princesse Mononoké (1997), Mes voisins les Yamada (1999), Le Voyage de Chihiro (2001), Le Royaume des chats (2002), Arrietty, le petit monde des chapardeurs (2010) et Le Conte de la princesse Kaguya (2013).

Zoom sur Princesse Mononoké, récit fantastique d'un combat des forces de la nature contre une humanité dévastatrice, qui, avec ses images sublimes, sa splendide bande originale et son message écolo a été élu meilleur film du top Miyazaki par la rédaction de Première.

Hayao Miyazaki du meilleur au meilleur

L'histoire de Princesse Mononoké : Au cœur du Japon médiéval, lorsqu’Ashitaka, prince de la tribu des Emishis, tue le dieu sanglier Nago devenu démon, il se retrouve frappé d’une terrible malédiction qui peut lui coûter la vie. Son unique espoir est de quitter son village pour rencontrer le dieu Cerf. Ce dernier pourra peut-être lui venir en aide. Au cours de son long et périlleux voyage, Ashitaka fait la rencontre de San, la princesse de Mononoké, une humaine élevée par Mono, la déesse louve. Le maître de l’animation offre ici un magnifique voyage au cœur de la forêt japonaise.

Pour son chef-d’œuvre, Hayao Miyazaki s’est grandement inspiré de la beauté de l’île de Yakushima au Japon, qui abrite une forêt extrêmement dense. Voici l'avis de Première : "Entre Mon voisin Totoro et Princesse Mononoké, il y a une différence de degré qui ne se limite pas à la distinction entre dessin animé et film d'animation. Cette fois, Miyazaki raconte une histoire complexe, presque dure à force d'intransigeance. Il n'y a pas chez lui de nostalgie d'un paradis perdu comme on en trouve chez Boorman (Excalibur ou La forêt d'émeraude). L'engagement écolo de Miyazaki est plus pédagogique : il invite à prendre conscience de l'espace et du temps en inventant des images qui fonctionnent comme les souvenirs d'une vie antérieure, mythifiée mais plausible, où l'équilibre entre les forces de la nature étaient différentes. Ce faisant, il rappelle que nous sommes responsables de la façon dont nous modifions notre environnement. Ses images sont si fortes qu'elles donnent tout leur sens à l'idée d'animation. D'abord parce qu'il aurait été impossible de représenter autrement tout ce qui existe ici : une forêt à la végétation inouïe, des créatures magiques, quelques spécimens d'animaux géants, un dieu cerf ectoplasmique et polymorphe, une bataille rangée entre guerriers et sangliers sauvages. Mais au-delà de la simple technique, l'animation remplit véritablement sa fonction en donnant de la vie aux personnages au point d'établir entre eux et le spectateur une affection sensible et durable. On peut avoir un problème mineur avec les références à la culture japonaise animiste, même si par certains aspects, elle rappelle le paganisme celte. A l'évidence, Miyazaki est aux antipodes du cartésianisme, notamment dans son refus du manichéisme simplificateur : il ne montre pas de bons ni de méchants ; seulement des amis et des ennemis, des alliances qui se font et se défont selon les intérêts ou les motivations. Les humains y apparaissent comme les plus malins (dans les deux sens du terme), mais pas forcément les plus nobles. Ils sont battus sur ce terrain par d'autres espèces comme les sangliers révoltés qui, bien que conscients de se jeter dans un piège, y vont quand même pour le geste. C'est beau et tragique. C'est aussi une leçon d'humilité."

Bande-annonce :


Le voyage de Chihiro : les influences d'Hayao Miyazaki