Ses deux premiers courts métrages, J'ai huit ans (1962) et Sucre amer (1964), ont été des classiques des circuits de diffusion parallèle pendant et après la guerre d'Algérie. Dans les films qu'il a réalisés plus tard, ou dans son travail de diffuseur au sein du collectif le Grain de sable, il est resté fidèle à une conception militante du cinéma : son point de vue documenté, sur le Japon ou sur les luttes des femmes en France, est aussi un point de vue engagé : Kashima paradise (1974, CO : Bénie Deswarthe) ; Regarde, elle a les yeux grands ouverts (1979).