Elle débute grâce à De Sica avec un petit rôle dans Mais ça n'est pas une chose sérieuse, un film de Camerini (1936). Mastrocinque la lance avec Bionda sotto chiave (1939). Elle reprendra dans plusieurs comédies dont Roses écarlates (V. De Sica, 1940), Vento di milioni (D. Falconi, id.), Tutta la città canta (R. Freda, 1943) ce même personnage de fille dynamique et moderne. Avec son rôle dramatique dans Chasse tragique (G. De Santis, 1948), elle obtient le prix Nastro d'Argento pour la meilleure actrice. Sa carrière se poursuit avec des grands succès au théâtre et de rares rôles de composition au cinéma, notamment dans Exodus (Il grido della terra, Duilio Coletti, 1949), Femmes sans nom (Donne senza nome, G. Radvany, id.), Gente così (Fernando Cerchio, 1950), Senza bandiera (Lionello De Felice, 1951), le Procès de Vérone (C. Lizzani, 1963, où elle joue la femme de Mussolini) et Dio non paga il sabato (Amerigo Anton, sous le pseudonyme de Tanio Boccia, 1967).