Nom de naissance FABRE
Avis

Biographie

Voilà un comique dont l'extravagance inquiète par sa démesure, et capable par conséquent du meilleur comme du pire : Ne bougez plus (Pierre Caron, 1941). Une abondante suite de succès théâtraux qui s'arrêtent peu avant 1939 et dont il rend compte avec une verve délirante dans ses souvenirs (intitulés Douche écossaise) lui donne d'emblée une place de choix dans le cinéma parlant. Ses apparitions sur l'écran muet avaient été plus modestes : Mademoiselle de La Seiglière (A. Antoine, 1920). De prestance imposante, il utilise avec une confondante habileté les ressources d'un visage qui garde son impassibilité en toutes circonstances et d'une voix profonde dont il tire des modulations irrésistibles. Il transporte d'ailleurs souvent l'originalité de ses rôles dans la vie courante. Grâce à lui, on se rappelle encore des films pourtant voués à l'oubli dès le départ : Sept Hommes, une femme (Y. Mirande, 1936) ; le Club des soupirants (Maurice Gleize, 1941) ; Un ami viendra ce soir (R. Bernard, 1946). Dès que le rôle l'avantage, il étincelle.

Stars associées