Sa formation d'acteur et de technicien se fait dans quelques serials, puis dans les milieux du Film d'Art. Blessé de guerre, il se consacre alors à la mise en scène et signe plusieurs bandes avec Louis Mercanton : notamment, en 1917, le patriotique Mères françaises qu'interprète Sarah Bernhardt et le Torrent, d'après le premier scénario de L'Herbier. Ce sont aussi les débuts de la carrière du jeune Catelain. Le discernement... commercial d'Hervil, ou son génie relatif suscitent, ou autorisent, de prompts remakes de la plupart de ses films. Il suffit de mentionner si Knock (1925) avec Saturnin Fabre a attendu un quart de siècle pour être repris avec Jouvet et Guy Lefranc la Petite Chocolatière (1927), que Marc Allégret adapte dès 1931. C'est à Hervil qu'Arletty, aux côtés de Victor Boucher, également nouveau venu à l'écran, doit son bout de rôle initial au cinéma, dans la Douceur d'aimer (1930) : « C'était très bien pour faire un test. Pour me voir, j'ai vu : j'étais hideuse. » (On retrouve d'ailleurs Boucher en 1932 dans le rôle qu'il a créé au théâtre dans les Vignes du Seigneur.) Signalons enfin que les Deux Gamines (1936) est un remake d'après le scénario original du film homonyme de Feuillade (1920).
Nom de naissance | René Hervil |
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Naissance |
Levallois-Perret, Hauts-de-Seine, France |
Décès | |
Profession(s) | Réalisateur/Metteur en Scène |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
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2015 | Les deux gamines | Réalisateur | - | |
2015 | La douceur d'aimer | Réalisateur | - | |
2015 | Un train dans la nuit | Réalisateur | - | |
2015 | Nicole et sa vertu | Réalisateur | - | |
2015 | Mannequins | Réalisateur | - |