Philippe de Broca

Philippe de Broca est un cinéaste né en 1933 et mort en 2004, on le connaît entre autres pour le film L'Homme de Rio.Natif de Paris, Philippe de Broca se découvre très vite une passion pour l'image. Rien d'étonnant pour ce fils de photographe qui finit par suivre des études à l'Ecole technique de photo et de cinéma de Vaugirard.Après avoir fait des stages sur plusieurs tournages, le jeune homme est peu à peu adopté par la bande d'amis qui composent alors la Nouvelle Vague. Du coup, le voilà assistant réalisateur de François Truffaut sur Les 400 coups ou encore de Claude Chabrol pour Le Beau Serge.Puis, le bonhomme décide qu'il est temps de passer à l'étape supérieure. En 1960 il réalise son premier long-métrage Les Jeux de l'amour, une comédie romantique avec Jean-Pierre Cassel, alors encore inconnu.Deux ans plus tard, le metteur en scène marque les esprits avec Cartouche, film en costume où il dirige Jean-Paul Belmondo. De Broca se lie à l'acteur, à l'époque tout simplement incontournable et le duo enchaîne avec L'Homme de Rio, qui décroche même une nomination à l'Oscar du Meilleur Scénario en 1965. Impossible d'oublier également Les Tribulations d'un Chinois en Chine. Outre Le Cavaleur, qui renoue avec la sobriété de ses premiers films, le réalisateur est désormais à son aise dans le divertissement grand public qui met en scène une star : Tendre Poulet, On a volé la cuisse de Jupiter ou encore L'Africain.La fin des années 80 marque un certain déclin pour de Broca, avec Chouans et Les Mille et une nuits, qui met pourtant en scène Catherine Zeta-Jones. Le cinéaste se tourne alors vers la télévision pour laquelle il réalise de nombreuses productions. Ce n'est qu'en 1997 qu'il revient à l'aventure en costume avec Le Bossu, à la fois succès public et reconnu par la profession puisqu'il est nommé au César du Meilleur film.En 2004, Philippe de Broca revient avec Vipère au poing, tiré du livre du même nom. La même année, il s'éteint le 26 novembre des suites d'un cancer à Neuilly.