Patrick Bosso est un humoriste et acteur français.
Adepte d'un humour marseillo-marseillais, pas toujours très fin, le comique Patrick Bosso semble avoir réconcilié son public de fidèles et la critique qui évoque, au sujet de son dernier spectacle, Du bonheur, Raimu, et Pagnol. Là, il déroule le film de sa vie et rend un hommage émouvant aux membres de sa famille. Il y fait dire à sa grand-mère : « Toute ma vie je me suis levée de bonne heure, tous les soirs je me suis couchée de bonne heure, et entre les deux, je me suis débrouillée».Avant de se frotter à l'humour, Patrick Bosso se voyait plutôt footballeur. Marseillais né dans une famille populaire d'origine italienne, il fait ses débuts dans le ballon rond à l'âge de 12 ans aux côtés d'un certain Paganelli ou d'un Cantona ! Eux continueront, lui arrêtera. Après un BEP de plomberie et l'enchaînement de petits boulots, il rejoint Paris en 1985.
Sur les planches
Là il suit les cours de théâtre de Niels Arestrup et se lance, seul en scène dans « C'est méchant ». Echec. Mais il repart En 1995, Claude François Junior le repère dans Et voilà et produit son spectacle suivant, Qui ? moi avec Flèche. C'est en remplaçant Ged Marlon dans les célèbres Brèves de Comptoir de Jean-Michel Ribes qu'il commence à se faire connaître du public, à Paris et en tournée. Ribes, qui n'était alors pas encore directeur du théâtre du Rond-Point, met en scène son spectacle Les talons devant. En 1998, il fait présente, pendant quelques mois La Grosse émission sur la chaîne Comédie. En 2000, Pierre Martin-Laval, Robin des Bois, met en scène son one-man show Bosso exagère.
Plus discret au cinéma
Au cinéma, on le voit notamment dans Les collègues et La grande vie, à la télé dans les deux sagas de TF1, Zodiaque, où il joue l'inspecteur Spagnolo, qui mène l'enquête aux côtés de Francis Huster, le commissaire Keller. En 2015, Kad Merad lui donne un grand rôle dans sa comédie Marseille.