Il effectue d'abord un petit travail d'assistanat sur Yojimbo, d'Akira Kurosawa (1961), et entre à la Nikkatsu, où il devient assistant de plusieurs cinéastes, dont S. Imamura, Seijun Suzuki et Kei Kumai. En 1972, il passe à la réalisation lorsque la Nikkatsu lance sa série « roman-porno » de films érotiques à petit budget. Il se distingue du tout-venant de la production par son raffinement esthétique et son goût pour l'étrange, sans doute hérité d'Imamura, dans des films souvent remarquable, comme la Femme du train de nuit (Yogisha no onna, 1972), Confidentiel : marché sexuel des filles (Maruhi : shikijo mesu ichiba, 1974), la Maison des perversités d'Edogawa Rampo : le promeneur du grenier (Edogawa Rampo ryokikan / Yaneura no Samposha, 1976), Nami, ou les Entrailles des anges (Tenshi no rarawata, Nami, 1979), et surtout sa version toute personnelle de la Véritable Histoire d'Abe Sada (Jitsuroku Abe Sada, 1975) sur le même fait divers que l'Empire des sens, de N. Oshima. La fin de la série roman-porno l'oblige à se reconvertir dans d'autres genres ou à la télévision.