De 1908, année où elle apparaît dans l'Empreinte de Le Bargy, à 1917 qui la voit disparaître de l'écran pendant une longue période après avoir tourné un Mistinguett détective (A. Hugon et L. Paglieri) en quatre épisodes, elle essaye avec une persévérance mal récompensée de s'affirmer au cinéma, alors même que son excentricité et sa gouaille font les beaux jours du théâtre et du music-hall. Des films comme les Misérables (A. Capellani, 1912) où elle joue le rôle d'Éponine révèlent pourtant des qualités d'émotion et une certaine assurance. Mais les petits films qu'elle tourne ne semblent guère la satisfaire pas plus que d'être le faire-valoir de Prince-Rigadin (le Clown et le Pacha, G. Monca, 1911). En 1915, elle est l'interprète en Italie de Chignon d'or (L. Paglieri) et de la Double Blessure (La doppia ferita, A. Genina). Dès la fin de la Première Guerre mondiale, elle organise sa vie en fonction du music-hall où elle régnera sans conteste jusqu'à sa mort. C'est presque par hasard, pourrait-on dire, qu'elle joue les comparses dans la Glu (A. Capellani, 1913) et dans un intermède de l'Île d'amour (J. Durand, 1928). Christian-Jaque l'impose comme vedette dans Rigolboche en 1936 mais cette expérience n'aura pas de suite.
Nom de naissance | Mistinguett |
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Naissance |
Enghien-les-Bains, Val-d'Oise, France |
Décès | |
Genre | Femme |
Profession(s) | Interprète |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
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1936 | Rigolboche | Acteur | Lina Bourget | |
1913 | La Glu | Acteur | Fernande «La Glu» |