Né à Brooklyn dans une famille d’origine italienne, Lou est confronté depuis ses 3 ans à des problèmes de surdité. Une tare que son père n’admet pas, l’amenant même à traiter son fils de bon à rien. De quoi fortifier ce jeune garçon qui va se réfugier dans la pratique intensive du sport en s’entraînant dès l’âge de 13 ans. S’il commence à s’illustrer avec succès comme joueur de football américain au Canada, il se créé une notoriété grâce au culturisme. Musclé comme un... Hulk En 1970, il devient Mister America dans la catégorie adolescents et 3 ans plus tard, est sacré Mr Univers. Ses exploits athlétiques tapent dans l’œil des réalisateurs et lui permettent de décrocher en 1977, à la barbe d’ Arnold Schwarzenegger, le rôle phare de la série L’incroyable Hulk inspirée du Comics (sa BD préférée). Une incarnation emblématique qui va lui coller à la peau tout au long de sa carrière, d’autant qu’il sera sollicité à de nombreuses reprises pour camper à nouveau le géant vert dans les téléfilms : Le retour de l’incroyable Hulk, Le procès de l’incroyable Hulk et La mort de l’incroyable Hulk . Nanars en série En 1983, les producteurs voient en lui le nouveau poids lourd du film d’action et il est naturellement choisi pour incarner le colosse Hercule . Mais ses piètres qualités de comédien éclatent au grand jour (il reçoit le Razzie Award en 1984 pour son rôle) et le condamnent à enchaîner plusieurs prestations du même acabit dans des films devenus de véritables nanars comme Desert Warrior , Les sept gladiateurs, Sinbad , Cage 1 et 2 . En 1996, il est choisi pour prêter sa voix dans le dessin animé L’incroyable Hulk . Il fait même une apparition en forme de clin d’œil dans l’adaptation ciné de Hulk réalisée par Ang Lee, en 2003.