Partenaire de Max Linder, il joue dans d'innombrables films français muets, parmi lesquels Gigolette (H. Pouctal, 1921) et l'Arlésienne (A. Antoine, 1922), avant de s'embarquer pour les États-Unis, où on le retrouve... sous la défroque de Ramsès II dans les Dix Commandements (C. B. De Mille, 1923). À nouveau en France : Madame Sans-Gêne (Léonce Perret, 1925), il apparaîtra encore un peu au parlant (la Croix du Sud, A. Hugon, 1932) et réalisera même quelques versions françaises de films américains (Paramount en parade, 1930 ; Une femme a menti, id. ; le Secret du docteur, id.). Ensuite, il se consacrera uniquement à la scène, un théâtre parisien porte d'ailleurs son nom. Il a publié son autobiographie : les Films de mes souvenirs (1943).