Bruno Putzulu est un acteur français né le 24 mai 1967 à Toutainville, dans l'Eure. Il est célèbre pour ses rôles dans les films L'Appât, Petits désordres amoureux, Monsieur N., Père et Fils ou encore Holy Lola.Acteur français de cinéma et de théâtre, Bruno Putzulu est un comédien confirmé. En plus d’avoir obtenu plusieurs récompenses pour son professionnalisme, il a été fait Chevalier des Arts et des Lettres. Il a travaillé avec plusieurs cinéastes de la scène théâtrale et cinématographique, dont Jean-Pierre Mocky et Bertrand Tavernier. Ce jeune Toutainvillais a des origines sardes, qu’il tient de son père. Putzulu passe son enfance dans sa ville natale, en Haute-Normandie. Il est passionné de football. Toutefois, c’est une carrière d’acteur qui l’attend.En 1990, il intègre les rangs des étudiants du metteur en scène Philippe Adrien au Conservatoire national supérieur d'art dramatique. Il est alors âgé de vingt-trois ans. Après trois ans d’apprentissage du métier de comédien, il tente sa chance à la Comédie Française. Bruno Putzulu y est reçu en 1994. À l’occasion, il évolue de nouveau au côté de Philippe Torreton, un ami rencontré auparavant à l’université de Rouen. À cette époque, il fait ses premiers pas dans des pièces comme La Serva amorosa de Carlo Goldoni en 1993, ou encore Occupe-toi d'Amélie, de Georges Feydeau en 1995. La même année, son ami Torreton le recommande au réalisateur Bertrand Tavernier. Ce dernier offre à Bruno Putzulu un rôle dans le film l’Appât. C’est cette expérience cinématographique qui déclenche la notoriété du jeune acteur auprès du grand public.Putzulu, acteur césariséEn 1996, il reçoit sa première grande récompense, le Prix d'Interprétation du Meilleur Comédien au Festival de Saint-Jean-de-Luz pour sa prestation dans Les Aveux de l'innocent, une oeuvre de Jean-Pierre Améris. Le jeune comédien sera plusieurs fois primé, ce qui consolide son assurance. En 1999, Bruno Putzulu obtient le César du Meilleur Espoir Masculin grâce à son superbe jeu dans Petits désordres amoureux d’Olivier Péray. Passant avec aisance d'un registre à l'autre, l'acteur à la diction singulière se produit cette même année dans le drame social Une minute de silence de Florent Emilio Siri puis dans la comédie Pourquoi pas moi ? de Stéphane Giusti.En 2000, il se lance dans la réalisation avec le court-métrage Passage à Cannes. Séduit par sa prestation dans Les Passagers de Jean-Claude Guiguet, Jean-Luc Godard (pour qui Putzulu à une grande admiration) offre un rôle au comédien dans son film-poème Eloge de l'amour en 2001. Artiste au caractère bien trempé, il se fait renvoyer de la Comédie Française en 2002. Mais sa carrière n’en sera pas réellement affectée, puisque l’année suivante on le retrouve dans Monsieur N., un film d’Antoine de Caunes dans lequel il joue aux côtés de Philippe Torreton qui a le premier rôle. Le film relate l’histoire de l’empereur français Napoléon Bonaparte. On le retrouve ensuite dans Père et Fils de Michel Boujenah, dans Holy Lola de Bertrand Tavernier et dans Tout pour l'oseille de Bertrand Van Effenterre. L’acteur français est aussi présent dans des téléfilms comme La Place de l'autre de Roberto Garzelli, en 2003, ou encore Le Temps meurtrier de Philippe Monnier, en 2004.Un acteur infatigableParallèlement, il continue sa carrière au théâtre en jouant la même année dans Ruzante d’Angelo Beolco, sous la direction du metteur en scène Jean-Claude Berutti. Bruno Putzulu se produira dans cette pièce jusqu’en 2007, année au cours de laquelle on le retrouve sur le petit écran dans Le Diable en embuscade, épisode de la série réalisée par Jean-Pierre Mocky, Mister Mocky Présente.... En 2008, il joue aux côtés d’Elsa Zylberstein dans la comédie dramatique de Jean-Marc Moutout, La Fabrique des sentiments, peinture contemporaine des relations amoureuses et de la solitude.L’année 2009 fourmille également de projets pour l’infatigable Bruno Putzulu. Outre L’âme du Mal, téléfilm de Jérôme Foulon - inspiré d’une oeuvre de Maxime Chattam – il participe également à un autre téléfilm - cette fois pour France 2 – Boubouroche, adapté d'une nouvelle de Georges Courteline, réalisé par Laurent Heynemann et avec Julie Depardieu.