Comédien et homme de théâtre français, se singularisant par des mises en scène originales et recherchées d’œuvres dramatiques de grands auteurs classiques, modernes et contemporains, Antoine Vitez est né à Paris le 20 décembre 1930. Après des études secondaires où il apprend aussi le russe, Antoine s’inscrit au Conservatoire national supérieur d’Art dramatique de Paris ; études qui se solderont finalement par un échec en 1950. Il suit alors les cours de théâtre de Tania Balachova. Il collabore, en 1956, à la revue Bref publiée par Jean Vilar, et à la revue Théâtre populaire.Militant communiste, Antoine Vitez rencontre, en 1958, Louis Aragon et devient son secrétaire particulier entre 1960 et 1962. Il quittera cependant le PCF en 1979 consécutivement à l’occupation de l’Afghanistan par l’URSS. Passionné de théâtre classique grec, il met en scène, en 1966, sa première pièce, Electre de Sophocle, à la Maison de la culture de Caen. Son succès est tel que la pièce sera rejouée à deux reprises, en 1971 et en 1986.Formé à l’école du théâtre russe et maîtrisant cette langue, Antoine Vitez traduit et met en scène des œuvres rarement jouées, notamment Les Bains de Vladimir Maïakovski en 1967, La Mouette d’Anton Tchekhov en 1970 et Le Revizor de Nikolaï Gogol en 1980. Le répertoire classique français n’est pas en reste, bien au contraire ; Vitez fait revivre les Phèdre, Andromaque, Bérénice, Britannicus de Racine, et revisite Tartuffe, L’école des femmes de Molière, ainsi que des pièces de Marivaux (Le Prince travesti et Le Triomphe de l’amour) sans oublier Le Mariage de Figaro de Beaumarchais. Sensible aussi au théâtre allemand, il met en scène Faust de Goethe en 1972, Mère Courage (1973) et La Vie de Galilée (1990) de Bertolt Brecht.Parallèlement à la scène, Antoine Vitez prend part à quelques films réalisés par des cinéastes de renom tels que La Guerre est finied’Alain Resnais en 1966, L’Aveude Costa-Gavras en 1970, ou encoreLa Chambre verte deFrançois Truffaut, en 1978.Il s’intéresse également à l’enseignement et à la formation. Ainsi, dès 1968, il devient professeur au Conservatoire national supérieur d’Art dramatique de Paris, puis fonde, en 1972, le Théâtre des Quartiers d’Ivry. Il dirige ensuite - à partir de 1981 - le Théâtre national de Chaillot.En 1988, il est nommé administrateur général de la Comédie Française et y restera jusqu’à sa brutale disparition, le 30 avril 1990.
Nom de naissance | Antoine Vitez |
---|---|
Naissance |
Paris, France |
Décès | |
Genre | Homme |
Profession(s) | Interprète |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
---|---|---|---|---|
1989 | Hiver 54 : L'abbé Pierre | Acteur | le ministre de l'Intérieur | |
1979 | Ecoute voir... | Acteur | le délégué de la secte | |
1978 | La Chambre verte (version restaurée) | Acteur | le secrétaire | |
1978 | La Chambre verte | Acteur | le secrétaire de l'évêque | |
1976 | Fragments Pour Un Discours Theatral - Vitez - Le Conservatoire - Ii - Comment La Souffrance Du Metteur En Scene Devient Celle De Racine | Acteur | le professeur |
Dernières News
Trois choses à savoir sur… Hiver 54, l’abbé Pierre
Le film de Denis Amar est à l’honneur ce soir de « Place au cinéma » sur France 5, présenté par Dominique Besnehard