D'abord assistant, notamment de Jean Renoir et de Maurice Tourneur, puis directeur de production, il devient réalisateur pour un film de science-fiction, Croisières sidérales (1942), dont le succès n'est que relatif. Suivent une petite comédie, Une étoile au soleil (1943), et les sketches de Farandole (1945), l'un et l'autre fraîchement accueillis. L'espoir mis dans François Villon (1945), dont le scénario est écrit par Mac Orlan, et où Serge Reggiani incarne le poète tendre et truand, retombe vite. La partie la plus originale et la plus valable de son uvre réside dans ses productions tournées au Maroc, aussi bien courts métrages que films à caractère légendaire : la Septième Porte (1946) ou Noces de sable (1948), pour lequel Cocteau écrivit le commentaire.