André Bac

Directeur de la photographie et cadreur français, André Bac est né le 14 décembre 1905 à Paris. Photographe reporter de formation, André Bac fait en parallèle quelques incursions au cinéma au début des années trente, travaillant comme directeur de la photographie sur des films de Gaston Roudès (L'Assommoir, La Maison du mystère, Flofloche), Pierre-Jean Ducis (Lune de miel) et Léo Joannon (Klokslag twaalf, Quand minuit sonnera).Il occupe également le poste de cadreur à plusieurs reprises, notamment pour L’Homme de nulle part (1937) de Pierre Chenal, Les Portes de la nuit (1946) de Marcel Carné et Les Dernières vacances de Roger Leenhardt en 1948. Ce n’est qu’à partir de 1946, avec le court-métrage documentaire Le 6 juin à l’aube de Jean Grémillon, qu’André Bac décide de se consacrer entièrement au septième art.Dans les années cinquante, il collabore particulièrement avec le réalisateur Claude Autant-Lara sur des films tels que L’Auberge rouge (avec Fernandel en 1951), Les Sept Péchés capitaux (avec Michèle Morgan en 1952) et Le Bon Dieu sans confession (1953), qui réunit Claude Berri, Danielle Darrieux et Henri Vilbert. La décennie suivante voit naître une collaboration avec le cinéaste Yves Robert : La Famille Fenouillard (1960), La Guerre des boutons (1961), Bébert et l’Omnibus (1963) et Les Copains (1965).Vers la fin de sa carrière, André Bac se tourne essentiellement vers la télévision, prenant part à divers téléfilms et séries (dont Une Fille dans la montagne en 1965, La Double inconstance en 1968, Les Misérables en 1972), toujours en tant que directeur de la photographie.André Bac s’éteint le 31 mai 1989, à l’âge de quatre-vingt-quatre ans.