Amos Kollek est un réalisateur, scénariste, producteur, acteur et écrivain israélien. Il est né en 1947 à Jérusalem.Grâce à son père, Teddy Kollek, maire de Jérusalem de 1965 à 1993, il côtoie dès sa jeune enfance des célébrités américaines et israéliennes telles que Frank Sinatra et Shimon Pérès. Très vite, il se découvre une fascination pour le cinéma et a pour idole Burt Lancaster.Amos Kollek effectue son service militaire en 1965 ; il y passera trois années. En 1971, il est doublement diplômé de l’Université Hébraïque de Jérusalem en philosophie et en psychologie.Ses études terminées, il se lance dans l’écriture d’articles et la publication de nouvelles dans des journaux israéliens et étrangers renommés, à l’instar de Die Zeit et du New York Times.pagebreakToujours en 1971, Amos Kollek publie son premier livre sous le titre Ne me demandez pas si j’aime. Il sera suivi, six années plus tard, d’After they hang him.C’est en 1979 qu’il se lance dans le septième art en adaptant son premier livre au cinéma, lui donnant le titre de World Apart. Mis en scène par Barbara Noble, Amos Kollek y tient également un petit rôle.En 1985, il s’essaye à la réalisation avec Goodbye, New York ; un drame dans lequel une jeune Juive américaine part vivre dans un kibboutz en Israël. Il produit, écrit le scénario et joue dans le film. Il assurera ces fonctions pour la plupart de ses créations.Il enchaîne ensuite avec Forever, Lulu en 1987, où il dirige le jeune Alec Baldwin, puis High Stakes en 1989, avec Sarah Michelle Gellar. Avec Double Edge, en 1992, il met en scène Faye Dunaway dans un film mi-documentaire mi-fiction. Y apparaissent son père et d’autres personnalités politiques israéliennes, qui y sont interviewés.pagebreakEn 1994, Amos Kollek continue dans la même lignée des docu-fictions et sort Whore 2, dans lequel il traite le sujet de la prostitution à New York.Jusque-là, ses films ne sont distribués qu’aux États-Unis et ne jouissent pas encore d’une grande renommée.C’est en 1997 qu’il devient mondialement reconnu avec le désormais culte Sue perdue dans Manhattan. Le rôle-titre est tenu par Anna Thomson. Le film retrace l’évolution de Sue, une jeune femme solitaire, cherchant désespérément du travail et qui est confrontée à la froideur et à l’agressivité de la ville de Manhattan. Il est tourné en seulement deux semaines et avec très peu de moyens.Le film est présenté au Festival International du Film de Toronto, au Festival du Cinéma Américain de Deauville et au Festival de Berlin.Amos Kollek fait d’Anna Thomson son actrice fétiche. Il lui confie souvent des rôles de femmes défiant les malheurs de la vie. Dans cette même optique, il sort Fiona en 1998 (présenté aussi au Festival de Deauville).Suit Fast Food, Fast Women, sorti en 2000, doté d’un timbre plus léger et moins dramatique que ses précédents films. Il remporte enfin une récompense, le Prix Œcuménique du Festival de Cannes.En 2001, il choisit Valérie Geffner comme héroïne de sa comédie romantique Queenie In Love.En novembre de la même année, Amos Kollek réalise Une Gloire amère ; un documentaire diffusé sur Arte avec pour thématique les attentats du 11 septembre 2001.Mais Amos Kollek retrouve vite son actrice favorite, en 2002, dans Bridget. En 2003, il présente Happy End, qui réunit Audrey Tautou, Justin Theroux et Jennifer Tilly.pagebreakCinq années plus tard, son drame Restless est primé à Berlin et à Troia au Portugal. Moshe Ivgy, Ran Danker et Karen Young en sont les principaux protagonistes.