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S’il a toujours démenti avoir injecté la dose de Propofol qui a été mortelle à Michael Jackson, le Docteur Conrad Murray pourrait bien être démasqué par l’équipe de consultants et de médecins qui sont en passe de mettre à jour toutes ses manipulations pour atténuer son implication. Le Docteur Conrad Murray à l’origine directe du décès de Michael Jackson ? C’est ce que vont peut-être prouver les anesthésistes et autres médecins qui planchent sans relâche sur l’affaire depuis la mort du chanteur, en juin dernier.Tout d’abord, ils ont constaté que l’injection de Propofol qu’avait reçu Michael dans la jambe avait été en partie dissimulée… Pourquoi ? La dose du médicament pourrait bien être le cœur du problème, alors que le docteur attitré de Michael a toujours affirmé lui avoir administré une petite dose, équivalente à 2.5 ml. Impossible, pour l'anesthésiste John Dombrowski, chargé de faire la lumière sur cette mystérieuse mort. Pour lui, cette dose n’aurait jamais pu endormir le king de la pop, et encore moins le tuer. Le rapport du médecin légiste avait d’ailleurs affirmé que la dose de la substance trouvée dans le corps du chanteur était équivalente à celle qu’on donnait lors "d’une anesthésie générale pour une chirurgie majeure " rapporte le site TMZ.Autre fait troublant, les enquêteurs ont découvert une cachette secrète dans un placard proche de la chambre où est décédé Michael, dans laquelle ont été découvertes plusieurs bouteilles de Propofol, dont une 100 ml vide et avec le bouchon en caoutchouc déchiré. La petite bouteille vide de 20 ml retrouvée dans la chambre même pourrait donc n’être qu’un leurre placé là par Murray. Ainsi, la clé de l’enquête repose maintenant sur les similitudes que pourraient faire les policiers entre la déchirure du capuchon et la marque de l'injection Expliquant en effet qu’il y a deux manières d’administrer le Propofol à une personne, soit par une seringue, soit par une pompe à perfusion directement reliée à la bouteille pour en réguler le flux, au risque de tuer le patient, (et qu’il n’y avait pas au domicile de Michael) le Docteur Dombrowski cherche maintenant à établir si ce n’est pas la bouteille de 100 ml qui a été véritablement utilisée sur MJ, qui plus est sans matériel de transmission.Bien que ce scénario soit "téméraire " pour l’anesthésiste, s’il s’avère vrai, cela voudra dire que Conrad Murray a administré à Michael Jackson quarante fois la dose qu’il a déclarée à la police.