L’actrice de Basic Instinct et Casino revient sur la période d'Hollywood où adapter la franchise pour le grand écran était hors de question.
Depuis quelque temps, Sharon Stone a décidé d’ouvrir au grand public les portes des coulisses d’Hollywood. Sa dernière sortie sur le tournage du film Sliver avait fait grand bruit, entraînant une réponse incendiaire de William Baldwin.
Cette fois-ci, et après le succès public de Barbie vu par Greta Gerwig, l’actrice pointe du doigt les refus qu’elle a essuyés en essayant de transposer la propriété de Mattel au cinéma. La première fois qu’elle le fait remarquer, c’est dans un commentaire Instagram, sous une vidéo postée par America Ferrera et qui montre l’interprète de Gloria recevoir un Critics Choice Award. En guise de félicitations, Sharon Stone écrit :
“On s’est moqué de moi quand j’ai proposé l’idée de Barbie dans les années 1990 avec le soutien du directeur de la compagnie. Tout ce chemin parcouru grâce à vous, merci mesdames pour votre courage et votre endurance.”
"J'ai tellement de dossiers sur elle..." : William Baldwin répond à Sharon StoneUne déclaration que l’actrice explicite dans le podcast “Fly on the Wall" de Dana Carvey et David Spade. Sharon Stone saisit cette occasion pour rapporter les raisons avancées par les studios :
“Je suis allée au studio pour essayer de faire Barbie avec un producteur, j’avais le PDG de Mattel de l’époque avec moi. On s’est fait jeter dehors. Ils disaient : ‘Pourquoi vouloir détruire cette icône Américaine ? Qu’est-ce qui ne va pas chez vous ?’. On m’a fait la leçon et après on m’a raccompagnée à la sortie.”
Il est toutefois important de noter que Sharon Stone n’est pas la seule à avoir voulu porter la franchise sur grand écran sans succès. Avant que le projet de Greta Gerwig et Margot Robbie ne soit approuvé par Warner Bros., Amy Schumer et Anne Hathaway s’y étaient aussi essayées chacune de leur côté.
Il semble donc que seule Greta Gerwig a réussi à convaincre à la fois un studio et la direction de Mattel pour mener le film à bien, créant sûrement l’un des plus gros événements de la pop culture des années 2020.
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