"Mon travail consiste à protéger leur investissement, souvent contre leur propre jugement..."
En attendant Avatar 2, en décembre au cinéma, le premier opus ressort dans les salles ce mois-ci. James Cameron se souvient, dans une nouvelle interview avec le New York Times, avoir pu décider de tout sur son film, sans s'occuper des avis des dirigeants de la 20th Century Fox. Et pour cause : ils voulaient raccourcir le film et couper les séquences de vol. Mais le cinéaste a dit non !
"Nous nous sommes affrontés sur certaines choses avec le studio. Par exemple, certains estimaient que le film devrait être plus court et qu'il y avait trop de passages autour de l'ikran. Au bout du compte, c'est ce que le public a le plus aimé, si l'on regarde les sondages à la sortie des salles et la collecte des données à l'époque. Et cette séquence, c'est justement là où j'ai tracé une ligne dans le sable en disant au studio : "Hé, j'ai fait Titanic ! Ce bâtiment dans lequel nous nous rencontrons en ce moment, ce nouveau complexe à un demi-milliard de dollars que vous avez construit, c'est Titanic qui l'a payé ! Alors si je veux faire ça, je le fais !"
Avatar ou la révolution technologique de James Cameron"Et après, ils m'ont remercié", sourit Cameron avant de préciser : "J'estime que mon travail consiste à protéger leur investissement, souvent contre leur propre jugement. Mais tant que je protège leur investissement à l'arrivée, tout est pardonné..."
Sachant qu'Avatar a rapporté plus de 2 milliards de dollars dans le monde et s'affiche comme le film le plus rentable de tous les temps, on comprend que le studio n'en ait pas tenu rigueur à James Cameron.
"C'est un processus tellement intense lorsque vous montez un film et que vous devez vous battre pour garder chaque image. Je me sentais plutôt bien dans les décisions créatives qu'on avait prises à l'époque."
Avatar ressort ce 21 septembre au cinéma en France. Avatar : la voie de l'eau, sera à voir le 14 décembre 2022 dans les salles.
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