Après des années de conflit juridique, on va enfin redécouvrir l'oeuvre de Pierre Etaix, génie slapstick français qui fut le disciple de Tati, Chaplin et Keaton. Son Grand Amour passait hier pour la première fois depuis 40 ans sur grand écran. Rencontre avec une légende.Le Grand Amour, de Pierre Etaix, vient d'être projeté dans une salle de cinéma pour la première fois depuis 40 ans ! Du coup, la (re)découverte de cette comédie se présente donc comme un événement majeur de ce 63ème Festival de Cannes. Pourtant, le réalisateur reste humble, ravi que cette reconnaissance arrive... avant sa mort (!), même si, affirme-t-il, "être une légende de son vivant, c'est pas très confortable."Surtout, l'homme se défend de n'avoir qu'une seule ambition, loin de cette brève gloire cannoise : "les médailles, je m'en fous !, s'exclame-t-il. La seule récompense, c'est le rire du public (...) La seule trace qui compte c'est celle qu'on laisse dans la mémoire des gens, pas dans un panthéon illusoire...".Bref, la reconnaissance sur la Croisette, ça ne semble pas le toucher plus que ça. "J'ai jamais eu d'autres ambitions que de faire rire. Rien d'autre. Ceci dit, c'est bien suffisant. C'est déjà une telle folie. Prétendre faire rire ses semblables c'est complètement fou, non ?".Découvrez l'interview complète de Pierre Etaix ici. PREVIEW - Carlos : vraie bombe ou simple pétard mouillé ? VIDEO - Cannes 2010 : Wall Street 2 : interview de l'équipe du film Voir notre dossier spécial Cannes 2010