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Cinq ans après "Une vie de chat", on retrouve le trait à la craie grasse si particulier d’Alain Gagnol et de Jean-Loup Felicioli, qui donne une poésie unique à leurs aventures animées. Tout comme leur précédent long métrage, "Phantom Boy" s’adresse à la fois aux enfants et aux adultes. Le jeune héros, atteint d’un cancer, est capable de sortir de son corps et de survoler New York pour informer un policier immobilisé par un plâtre (clin d’œil à "Fenêtre sur cour") des agissements d’un superméchant à la gueule cassée. Les scènes d’action humoristiques font mouche et la métaphore sur l’héroïsme – le vrai, celui qui consiste à combattre la maladie – évite intelligemment le chantage à l’émotion.
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Cinq ans après Une vie de chat, on retrouve le trait à la craie grasse si particulier d’Alain Gagnol et de Jean-Loup Felicioli, qui donne une poésie unique à leurs aventures animées. Tout comme leur précédent long métrage, Phantom Boy s’adresse à la fois aux enfants et aux adultes. Le jeune héros, atteint d’un cancer, est capable de sortir de son corps et de survoler New York pour informer un policier immobilisé par un plâtre (clin d’œil à Fenêtre sur cour) des agissements d’un superméchant à la gueule cassée. Les scènes d’action humoristiques font mouche et la métaphore sur l’héroïsme – le vrai, celui qui consiste à combattre la maladie – évite intelligemment le chantage à l’émotion.
Toutes les critiques de Phantom Boy
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Toute la trame de Phantom Boy est ainsi tissée de références et d'inventions : Léo est le rejeton fragile et astucieux de Batman et de Tintin. Mais la douceur des couleurs, la souplesse et la grâce du trait n'appartiennent qu'au film. Ludique et brillant, c'est un formidable conte sur le pouvoir du rêve : plus fort que la pesanteur et la maladie.
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Toute la trame de Phantom Boy est ainsi tissée de références et d'inventions : Léo est le rejeton fragile et astucieux de Batman et de Tintin. Mais la douceur des couleurs, la souplesse et la grâce du trait n'appartiennent qu'au film. Ludique et brillant, c'est un formidable conte sur le pouvoir du rêve : plus fort que la pesanteur et la maladie.
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Cette production des studios Folimage (La Prophétie des grenouilles, Une vie de chat) s’élève encore en mettant les codes du film de genre au service d’une émouvante allégorie sur la force de la fiction et du rêve. Ce « superpouvoir » capable d’éveiller les consciences et d’exalter les esprits fait de chaque enfant le héros de sa vie.
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Cette production des studios Folimage (La Prophétie des grenouilles, Une vie de chat) s’élève encore en mettant les codes du film de genre au service d’une émouvante allégorie sur la force de la fiction et du rêve. Ce « superpouvoir » capable d’éveiller les consciences et d’exalter les esprits fait de chaque enfant le héros de sa vie.
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Ce film d'animation au style épuré et au scénario inutilement compliqué est malheureusement trop naïf pour convaincre tout à fait.
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Une facture classique, mais une histoire bien menée avec un graphisme élégant pour ce film d'animation franco-belge qui se suit comme un thriller. Ce jeune héros a beau voler comme Superman, il sait rester beaucoup plus humain et touchant qu'un personnage de Marvel.
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Une facture classique, mais une histoire bien menée avec un graphisme élégant pour ce film d'animation franco-belge qui se suit comme un thriller. Ce jeune héros a beau voler comme Superman, il sait rester beaucoup plus humain et touchant qu'un personnage de Marvel.
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En vrac, Phantom Boy cite Gremlins, Annie Hall, Apocalypse Now ou les Soprano et l’amusement initial de croiser un commissaire de police soupe au lait tout droit sorti d’un polar des années 80 vire à l’indigestion. A défaut de pouvoir contenter les adultes, ce film noir new-yorkais et franchouillard (effet Amélie Poulain garanti avec le personnage de la journaliste Delaunay à qui Audrey Tautou prête sa voix) rempliera probablement son office auprès des enfants.
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En vrac, Phantom Boy cite Gremlins, Annie Hall, Apocalypse Now ou les Soprano et l’amusement initial de croiser un commissaire de police soupe au lait tout droit sorti d’un polar des années 80 vire à l’indigestion. A défaut de pouvoir contenter les adultes, ce film noir new-yorkais et franchouillard (effet Amélie Poulain garanti avec le personnage de la journaliste Delaunay à qui Audrey Tautou prête sa voix) rempliera probablement son office auprès des enfants.
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Ce film d'animation au style épuré et au scénario inutilement compliqué est malheureusement trop naïf pour convaincre tout à fait.