Synopsis
Alors qu'il mène une enquête sur un jeune garçon possédé, un prêtre, exorciste en chef du Vatican, découvre des inavouables et terrifiants secrets.
Titre original | The Pope's Exorcist |
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Date de sortie | 10 mai 2023 |
Durée | 103 mn |
Réalisé par | Julius Avery |
Avec | Russell Crowe , Daniel Zovatto , Alex Essoe |
Scénariste(s) | Evan Spiliotopoulos |
Année de production | 2023 |
Pays de production | Etats-Unis, Espagne, Grande-Bretagne |
Genre | Film d'horreur |
Couleur | Couleur |
Alors qu'il mène une enquête sur un jeune garçon possédé, un prêtre, exorciste en chef du Vatican, découvre des inavouables et terrifiants secrets.
Les films d’exorcisme semblent être un des rares sous-genres de l’horreur à ne jamais évoluer (une exception, de mémoire : le plutôt intelligent L’Exorcisme d’Emily Rose, écrivez à la rédac si vous en avez d’autres). Sans échapper à aucun des clichés plus ou moins réacs du genre, L’Exorciste du Pape pose une petite question amusante : pourquoi, dans les films, les démons s’emmerdent toujours à posséder les corps de petites gens alors qu’ils pourraient répandre un zbeul incroyable en s’emparant des puissants, genre ministre de l’Intérieur ou auteur de best-sellers ? Si L’Exorciste du Pape ne va pas jusqu’au bout de cette réflexion rigolote, le film a le mérite de l’exposer. L’autre, et principal, mérite du film, c’est Russell Crowe : le bonhomme s’éclate en composant le rôle-titre, et c’est un véritable stand up. Il roule en vespa, fait glousser les religieuses en leur faisant coucou, carbure au whisky et au café, balance des punchlines... On ne lui avait pas connu une telle décontraction -et autodérision- depuis The Nice Guys : peut-être parce que L’Exorciste du Pape n’est pas un pur "Russell Crowe-movie" (en gros : quand la présence du comédien bouffe tellement tout à l’écran qu’il ne peut y être que seul, comme Noé) et simplement une bonne grosse série B d’exorcisme gentiment restricted. Que le film soit le meilleur de son réalisateur Julius Avery ne veut pas dire grand-chose (il a raté deux sujets a priori inratables : le mélange WW2/zombies avec Overlord et Stallone en vieux superhéros avec Le Samaritain), mais on passe quand même un bon moment. Une petite prière pour Saint Russell.
Un film d'horreur qui joue avec les films d'horreur et la carrière de l'acteur.
Par le créateur du Winnie l'ourson tueur.