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Plongez au coeur des coulisses du long-métrage de Brian De Palma avant sa diffusion ce soir à 22h45 sur D8.

De la coke à gogo, une bonne dose de sang et une peinture frappante de la mafia de la drogue. Scarface c'est tout ça, et bien plus encore. C'est un film brutal et sans pitié. C'est un film à la mise en scène magistrale et à la BO marquante. C'est un film porté par l'interprétation d'Al Pacino dans le rôle de Tony Montana, un mafieux cubain aux dents longues qui ose tout pour arriver au sommet aux Etats-Unis. 

On pourrait continuer encore longtemps comme ça à décrire avec nos mots la puissance du film de Brian De Palma. On vous épargnera la longue liste des choses qui font de Scarface ce qu'il est. Vous comme nous savez à quel point le remake de Scarface d'Howard Hawks est un petit bijou. Devenu un film culte au fil des années, le long-métrage porté par Al Pacino est connu de tous. On ne se lancera donc pas dans une critique déjà vue et revue pour annoncer son retour sur le petit écran. Pour patienter jusqu'à sa diffusion prévue ce soir à 22h45 sur D8, on a choisi de mettre en avant les anecdotes de ce film incontournable. 

L'inspiration d'Oliver Stone
Selon le magazine britannique Complex, Oliver Stone, le scénariste, s'est inspiré pour ce film de son propre passé de consommateur de drogues. Certaines scènes ont d'ailleurs directement été puisées dans ses propres souvenirs. 

Un hommage à son idole
Alors que le malfrat cubain s'appelle Tony Camonte dans le film original, Oliver Stone le renomme Tony Montana dans le Scarface de Brian De Palma. Une façon de rendre hommage à l'une de ses idoles, le footballeur américain Joe Montana.

Une comédie musicale à la poubelle
C'est un tout autre film qui attendait Brian De Palma lorsqu'on lui a proposé Scarface. Le réalisateur s'apprêtait à mettre en images la comédie musicale Flashdance. Un projet qu'il abandonna, laissant les manettes du film à Adrian Lyne

Une mère pas si âgée
Si Miriam Colon incarnait à l'écran la mère d'Al Pacino, dans la vie, l'écart d'âge entre les deux acteurs était loin d'être important. Elle n'avait en effet que quatre ans de plus que son fils de fiction.

Des morts en pagaille
Selon un décompte fait par IMDB, quarante-deux personnes se font descendre dans le film de Brian De Palma.

Une pause de deux semaines
Durant la scène finale de la fusillade, Al Pacino s'est sévèrement brûlé à une main en touchant le canon d'un flingue. On peut d'ailleurs le voir hurler de douleur à l'écran. Loin d'être anecdotique, cette blessure l'a éloigné pendant deux semaines du tournage.

Des instructions en espagnol
Pour parfaire son accent, Al Pacino a pu compter sur l'aide de John Alonzo, le directeur de la photographie qui devait lui parler exclusivement en espagnol.

Fuck, Fuck, Fuck
Les insultes sont au rendez-vous dans le film. Selon Scarface1983, un site de fans consacré au long-métrage, il y a 218 Fuck au total (226 selon d'autres décomptes) - 99 Fuck, 4 Motherfucker, 101 Fucking, 12 Fucked et 2 Fucker. Ce ne sont d'ailleurs pas les seules insultes présentes puisqu'il y a entre autres 19 Shit, 8 Assholes ou encore 5 Son of a bitch. 

Un titre marketing
Si Scarface est le surnom donné à Al Capone, le personnage incarné par Al Pacino ne fait pas directement référence au célèbre gangster. C'est en tout cas ce qu'a affirmé l'auteur du scénario du premier Scarface sorti en 1932, Ben Hecht, lorsque deux sbires de Capone sont venus demander des comptes dans sa chambre d'hôtel pendant le tournage. Le scénariste les a rassurés en expliquant avoir choisi Scarface pour attirer les spectateurs dans les salles en leur faisant croire qu'il s'agissait d'un film sur Al Capone alors qu'il puisait dans la vie d'autres mafieux.

L'embrouille de De Palma
Pour que son film classé "interdit aux moins de 17 ans" puisse sortir au cinéma sous la mention "les moins de 17 ans doivent être accompagnés d'un adulte", De Palma a fait des modifications à trois reprises avant d'organiser, pour sa quatrième tentative, une projection avec des policiers et spécialistes de la pègre pour montrer que tout était réaliste. Une fois obtenue la mention qu'il souhaitait, le réalisateur a profité du fait que ses producteurs ne connaissaient pas les différentes versions pour sortir au ciné le film à peine coupé. Selon le producteur Martin Bregman, une seule scène a été enlevée au final.

Des refus en pagaille
De nombreux acteurs ont refusé de prendre part à ce projet. Robert de Niro a ainsi refusé d'incarner Tony Montana. Rosanna Arquette, Mélanie GriffithJennifer Jason Leigh, Kim Basinger, Kathleen Turner ou encore Jodie Foster ont toutes refusé le rôle d'Elvira Hancock. Tout comme Brooke Shield contrainte de laisser tomber le projet car sa mère ne voulait pas la voir dans ce film. 

L'origine de "yeyo" 
Le terme "yeyo" désignant la cocaïne, n'était pas présent dans le scénario d'Oliver Stone. C'est Al Pacino qui a utilisé ce surnom, appris lorsqu'il travaillait son accent cubain, dans l'une de ses premières scènes avec de la drogue. Séduit, le réalisateur a donné son feu vert pour le conserver.

Steven Spielberg derrière la caméra
De passage sur le plateau au moment du tournage de la scène finale de Scarface, Steven Spielberg a profité de l'occasion pour jouer les cadreurs en se glissant derrière une des caméras. 

Le non de Miami
Ville accueillant de nombreux Cubains, Miami a opposé une fin de non recevoir à l'équipe du film qui voulait tourner dans la ville. Un refus motivé par la volonté de la municipalité de ne pas froisser les habitants et de ne pas décourager le tourisme. C'est donc à Los Angeles qu'a été tourné Scarface.

Glenn Close, pas assez pute
Si le rôle d'Elvira a été raflé par Michelle Pfeiffer, c'est Glenn Close qui était le premier choix de l'équipe. Mais les producteurs ont mis leur veto, jugeant qu'elle ne ferait qu'à moitié "salope". 

L'histoire de Scarface de Brian de Palma : 

Tony Montana est un tueur mégalomane cubain. Lorsque Fidel Castro ouvre les frontières cubaines en mai 1980, Tony débarque en Floride où, plein d'ambition, il se met au service d'un caïd de la drogue : Frank Lopez. Très vite, Tony fait sa place et finit par prendre celle de Lopez en le tuant et en épousant sa femme, Elvira Hancock. Parvenu au sommet, il devient très paranoïaque et succombe à la drogue. Elvira le quitte et Tony s'enferme dans sa villa, entouré de gardes du corps. Il ne vit que pour sa soeur, Gina, qu'il vénère d'un amour incestueux. Le FBI l'a dans le collimateur.

La bande annonce du film :