Fracis Lai est un compositeur français, qui travaille souvent avec Claude Lelouch.
Très tôt passionné de musique, il fait ses premières gammes dans les orchestres de sa région. À Marseille il découvre le jazz, rencontre Claude Goaty, chanteuse populaire dans les années 50, la suit à Paris, découvre Montmartre et s’y installe. C’est dans ce lieu foisonnant d’idées et de mouvements artistiques divers qu’il rencontre les hommes et les femmes avec lesquels s’élaboreront les œuvres de demain. La Taverne d’Attilo, place du Tertre abrite notamment le talentueux et singulier Bernard Dimey avec lequel Francis Lai composera sa première chanson bientôt suivie d’une centaine d’autres. Après un passage dans l’orchestre de Michel Magne, il devient l’accompagnateur d’Edith Piaf mais également l’un de ses compositeurs.
Accompagnateur, accordéoniste, auteur des musiques de nombreuses chansons à succès (pour Édith Piaf en particulier), le succès lui est essentiellement venu de son appartenance à la « bande à Lelouch ». Il en est le musicien fétiche depuis Un homme et une femme (1966), avec d'un air (« Chabadabadabada... ») dont la fortune a dépassé le cadre du cinéma. Son nom est inséparable de celui de Lelouch, dont il a mis en musique tous les films, apparaissant même comme utilité dans Smic, Smac, Smoc (1971). . C'est, presque, un phénomène sociologique issu de la facilité de propagation des tubes, avec, notamment : le Voyou (1970) ; la Bonne Année (1973) ; le Bon et les Méchants (1976) ; À nous deux (1979) ; les Uns et les Autres (1981, avec Michel Legrand) ; Un homme et une femme : vingt ans déjà (1986) ; Itinéraire d'un enfant gâté (1988) ; Il y a des jours et des lunes (1990), Tout ça pour ça (1993), Hommes, femmes, mode d'emploi (1996)...
Au-delà de ce dernier, sa célébrité s'est encore étendue grâce au Love Story d'Arthur Hiller (1970). Il signe notamment la musique des Yeux noirs de N. Mikhalkov (1987), de Der Atem de N. Schilling (1989), de l'Inconnu dans la maison de G. Lautner (1992).