Margit Bara est une actrice hongroise. Elle est née le 21 juin 1928 à Cluj-Napoca, en Roumanie.Elle fait ses premiers pas sur les planches dans sa ville natale. À vingt-sept ans, Margit Bara s’établit à Budapest et entame sa carrière au cinéma.Elle est révélée, surtout grâce son charme et à son romantisme, dans le drame d’Imre Fehér, Un Amour du dimanche (1957), avec entre autres Iván Darvas, Sándor Pécsi et Mária Lázár. Margit Bara y joue le rôle de Vilma, une femme de ménage éprise du neveu de son employeur qui lui ment sur son origine sociale. Nombre de critiques associent Un Amour du dimanche au renouveau du cinéma hongrois.Malgré ses remarquables prestations dans les films qui suivent, dont Danse macabre (1957) de László Ranódy et Csempészek (1958) de Félix Máriássy, elles n’obtiennent pas le succès escompté.En 1958, Margit Bara partage l’affiche du long-métrage de drame La Maison au pied du roc avec János Görbe et Irén Psota, sous la direction de Károly Makk.Deux années plus tard, on la retrouve aux côtés de Klári Tolnay et Andor Ajtay dans Quand les canons se sont tus (1960) de László Ranódy. L’action du film se déroule dans un quartier de Budapest sévèrement touché par les combats durant la Seconde Guerre mondiale. Des enfants y trouvent une grenade qui n’a pas explosé et décident de s’amuser avec sans prendre la mesure du danger qui les guette.En 1963, face à la caméra de Tamás Fejér, elle donne la réplique à Miklós Gábor et György Pálos dans le drame Une rue comme il faut, entré en compétition officielle au Festival de Cannes la même année.Margit Bara retrouve par la suite László Ranódy qui la dirige dans Alouette (1964), avec, dans les principaux rôles, Antal Páger, Klári Tolnay et Anna Nagy. Un couple et leur fille, Alouette, qui est très laide, vivent retirés aux fins fonds de la province jusqu’au jour où cette dernière se marie et quitte le toit familial. Tout change alors pour les parents, qui nagent d’abord dans le bonheur, avant de prendre conscience du monde qui les entoure et d’essuyer l’échec du mariage de leur fille. Grâce à ce film, Antal Páger reçoit le Prix du Meilleur Acteur au Festival de Cannes de 1964.Toujours avec le même réalisateur, Margit Bara tourne dans la comédie dramatique Le Cerf-volant doré (1966), tiré du roman éponyme de Dezsö Kosztolányi, où elle accompagne László Mensáros, Benedek Tóth et Ilona Béres.Elle enchaîne avec le tournage de Jours glacés (1966) d’András Kovács, qui réunit également Zoltán Latinovits, Iván Darvas et Tibor Szilágyi. Ce film suit le procès d’un groupe de militaires accusés d’avoir pris part à un massacre en janvier 1942.À la fin des années soixante, ses apparitions se font de plus en plus rares. Margit Bara tourne néanmoins dans quelques films tels qu’Édes és keserü (1966) de Mihály Szemes et Imposteurs (1969) de Félix Máriássy.On la revoit ensuite dans Jakob le menteur (1975) réalisé par Frank Beyer, avec Vlastimil Brodsk dans le rôle-titre, Erwin Geschonneck et Henry Hübchen.Margit Bara apparaît aussi dans un épisode de la série Megtörtént bünügyek en 1978.
Nom de naissance | Bara |
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Genre | Femme |
Profession(s) | Actrice |
Avis |