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Le premier numéro d’Histoires criminelles sera diffusé ce soir à 22h55 sur 13ème rue. Cécile Delarue, qui présente l’émission de faits divers, nous a accordé une interview depuis Los Angeles où elle réside.

Le premier numéro d’Histoires criminelles sera diffusé ce soir à 22h55 sur 13ème rue. Cécile Delarue, qui présente l’émission de faits divers, nous a accordé une interview depuis Los Angeles où elle réside.Comment êtes-vous arrivée sur 13ème rue ?Grâce au documentaire que j’ai réalisé pour eux (pour Les faits Karl Zéro ndlr) en novembre dernier. 13ème rue m’a contactée, ils m’ont dit que je tombais bien car ils avaient une émission qui me conviendrait.Au cours de votre carrière, vous avez couvert l’information de différentes façons. Avez-vous une préférence ?Je suis journaliste de terrain, mais je veux aussi faire de l’antenne. J’ai fait beaucoup de faits divers, notamment pour Sept à huit (TF1) et Complément d’enquête (France 2), puis j’ai voulu présenter l’information autrement sur i>Télé et sur M6 dans 100% foot. Ma passion, c’est de raconter des histoires, de différentes façons.Être aux commandes d’Histoires criminelles, c’est donc une consécration ?En quelque sorte. J’ai la chance de pouvoir faire les deux : présenter l’information et raconter des faits divers.Quelle est votre contribution à la préparation de l’émission ?Les sujets sont choisis par 13ème rue. Je les ai tous vus et je me les suis appropriés. Je me suis efforcée ensuite de donner envie de les regarder.Les faits divers vous passionnent ?Les faits divers font partie de mon ADN. J’ai appris à lire avec l’affaire du petit Grégory. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai choisi d’exercer ce métier.Qu’est ce qui vous passionne dans les faits divers ?Les faits divers racontent des histoires qui pourraient nous arriver à tous. Ils nous remettent donc en question. On se demande comment on réagirait dans telle ou telle situation. Dans une société dépourvue de repères moraux, ce sont les nouvelles Fables de La Fontaine.Il y a un autre aspect important dans les faits divers. Le bal tragique par exemple, qui raconte le feu dans une boîte de nuit au début des années 70, c’est une histoire qui montre l’état de notre société à une époque où la nouvelle génération commence à sortir en boîtes de nuit et où celles-ci sont construites à tout va sans respecter les mesures minimum de sécurité. Les faits divers sont des moments qui peuvent provoquer des changements dans la société.Vous avez travaillé pour beaucoup de chaînes de télévision. Suivez-vous un plan de carrière ?Je n’ai pas de plan de carrière. J’ai saisi les opportunités qui se sont présentées.Avez-vous d’autres projets ? Sur 13ème rue ? Ailleurs ?On réfléchit à d’autres choses sur 13ème rue. Je prépare également d’autres reportages pour d’autres chaînes avec lesquelles je travaille en freelance. Augustin Charpentier