Depuis ce matin, lundi 5 juillet 2010, nous connaissons enfin le nom de successeur de Patrick de Carolis à la tête de France Télévisions :Rémy Pflimlin. Le DG de Presstalis a donc été choisi par Nicolas Sarkozy plutôt qu'Alexandre Bompard, lui aussi cité comme concurrent sérieux ces dernières semaines.

Depuis ce matin, lundi 5 juillet 2010, nous connaissons enfin le nom de successeur de Patrick de Carolis à la tête de France Télévisions : Rémy Pflimlin. Le DG de Presstalis a donc été choisi par Nicolas Sarkozy plutôt qu'Alexandre Bompard, lui aussi cité comme concurrent sérieux ces dernières semaines.Le mandat de Patrick de Carolis à la présidence de France Télévisions prend fin le 21août prochain à minuit. A cette date, le groupe connaitra donc un nouvel homme à sa tête : Rémy Pflimlin.Énoncé comme concurrent face à Alexandre Bompard (DG d'Europe 1) ces dernières semaines, son profil a semble-t-il davantage plus au Président de la République Nicolas Sarkozy.La décision finale aurait été prise jeudi dernier entre le chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, le Premier ministre François Fillon et le ministre de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand.Le choix du personnage est présenté comme consensuel et motivé par la volonté d'éviter une polémique supplémentaire concernant la nomination de proches du pouvoirs à la tête des médias.Rémy Pflimlin est avant tout un homme de presse. Il avancera sur un terrain déjà balisé pour avoir déjà été Directeur général de France 3 de 1999 à 2006. Il est actuellement à la tête de Presstalis (ex-NMPP), grand distributeur de presse en France.Pour être véritablement acceptée, la nomination du nouveau patron de France Télévisions doit encore recevoir un avis conforme de la part du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). Si une majorité de ses neuf membres s'y opposent, le gouvernement devra proposer un autre candidat.Rémy Pflimlin devra aussi exposer son programme devant les commissions des affaires culturelles de l'Assemblée nationale et du Sénat. Un refus catégorique (plus des 3/100ème des députés) forcerait le processus à reprendre à zéro. Cela reste malgré tout un scénario plus qu'improbable.