Petit, maigre, ridé, pittoresque, les yeux bridés, en un mot : « exotique », Sokoloff a-t-il jamais été jeune ? Il a promené sa silhouette et son talent en Russie, en Allemagne, en France et aux États-Unis, marquant chaque fois son rôle, si épisodique fût-il (avec une prédilection pour les fourbes, les traîtres, les rusés), de son étrange poésie. On fera un sort particulier aux Bas-Fonds (J. Renoir, 1936), où il avait une manière inimitable de traiter Suzy Prim de « chienne », à Pour qui sonne le glas ? (S. Wood, 1943), où il était un partisan espagnol, au Paradis des mauvais garçons (J. von Sternberg, 1952), où on le retrouvait en mendiant chinois aveugle, et aux Sept Mercenaires (J. Sturges, 1960), où il jouait un péon mexicain. Qui fut plus éclectique ?
Nom de naissance | Vladimir Sokoloff |
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Naissance |
Moscow, Russian Empire [now Russia] |
Décès | |
Genre | Homme |
Profession(s) | Interprète |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
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2015 | Le Lac Aux Dames | Acteur | Le Baron de DOBBERSBERG | |
2015 | Two Smart People | Acteur | Jacques Dufour | |
2015 | Le navire des homme perdus | Acteur | Grisha | |
2015 | Marie Walewska | Acteur | Soldat | |
2015 | Abschied | Acteur | le baron |