Fille du scénariste Charles Spaak, elle est remarquée en 1960 dans le Trou de Jacques Becker. Elle impose très vite sur les écrans une silhouette de jeune et jolie fille « indépendante » et se signale dans trois films italiens : le Fanfaron (D. Risi, 1962), Elle est terrible (La voglia matta, L. Salce, id.) et l'Ennui (D. Damiani, 1963, d'après Moravia, où dans une séquence on la voyait nue, le corps recouvert de billets de banque). Après Week-end à Zuydcoote (H. Verneuil, 1964), elle semble opter pour une carrière transalpine : À l'italienne (N. Loy, 1965), l'Amour à cheval (P. Festa Campanile, 1968), le Chat à neuf queues (D. Argento, 1971), Claretta (Pasquale Squitieri, 1984), Scandale secret (M. Vitti, 1990) mais elle ne retrouve guère de rôles marquants. Sa sur Agnès a, elle aussi, été comédienne.