D'abord par son discours anti-communautaire. Farouche partisan d'une République universaliste, il accuse toutes les forces divergentes. Les communautés homosexuelles, ethniques ou religieuses. Alain Soral se dit le défenseur des valeurs françaises et souhaite un retour en force du nationalisme. Il dénonce la politique du regroupement familial, qui est selon lui la cause principale du malaise des banlieues. Ainsi que les mairies communistes des ghettos urbains, qui n'ont pas su intégrer les différentes communautés. Alain Soral part aussi en guerre contre ce qu'il appelle « la société du désir ». Celle qui pousse à consommer, qui divise la population et a erigé le capitalisme en valeur sacrée. D'idéaux communistes, ancien admirateur de Karl Marx, Alain Soral est passé de l'autre côté. Après une enfance triste, battu par son père, Alain Soral monte à Paris et étudie aux Beaux-arts. Ses deux premiers livres sont consacrés à la drague de rue (il adapte d'ailleurs l'un de ses livres en film, Confessions d'un dragueur, qui fait un bide retentissant). Après avoir quitté le Parti communiste français, Alain Soral se fait connaître par ses propos virulents contre le sionisme, et le communautarisme. Depuis son dernier roman, Chut(e) ! Eloge de la disgrâce, paru en 2006, il prend ses distances avec l'écriture et s'engage en politique. On le voit aux côtés de Dieudonné et d'Euro-Palestine. Et c'est en 2005 qu'il rejoint l'équipe de campagne du Front National, ce qu'il révèle en 2006. L'amateur de polémiques a trouvé dans l'esprit « national-républicain » et antilibéral du FN une nouvelle cause à défendre.