Fils d’un célèbre écrivain, psychanalyste et philosophe belge, Henry Bauchau, et d’une directrice de maison d'édition d’origine russe, Patrick Bauchau, de son vrai nom Patrick Nicolas Jean Sixte Ghislain Bauchau, est né le 6 décembre 1938 à Bruxelles en Belgique.Il poursuit ses études en Suisse puis à la prestigieuse université d’Oxford où son choix porte sur l’apprentissage des langues modernes. Polyglotte érudit, il compte à son actif linguistique plus de six langues maîtrisées dont le français, l’anglais, l’espagnol, l’italien, l’allemand ainsi que des notions assez approfondies de russe et de flamand. Il intègre ensuite l'Actor's Studio à New York et débute sa carrière en 1967 dans La Collectionneuse d’Éric Rohmer.Se contentant momentanément de ce premier coup d’essai, il se retire de la vie artistique bouillonnante et se consacre, tout au long des années 70, à une autre grande passion : la création et le design de meubles.Ce n’est qu’au début des années 80 qu’il fait son grand retour avec Guns de Robert Kramer en 1980 et Le petit pommier de Liliane de Kermadec en 1981, avant de participer, cette même année, à L’état des choses de Wim Wenders. Son éblouissante prestation dans le rôle de Friedrich Munro, réalisateur responsable, solide et au grand cœur, lui vaudra le respect unanime des critiques. Le film, quant à lui, remportera, entre autres récompenses, le Lion d’Or du Meilleur Film à Venise.Son statut d’acteur reconnu et établi, Bauchau peut alors mener la carrière dont il a toujours rêvé, une carrière qui rejette toutes conventions au profit de l’originalité et de la diversité dans tous ses aspects. Tout au long des années 80, aucun genre ne semble faire obstacle au besoin de l’acteur d’expérimenter tous les terrains artistiques.C’est ainsi qu’il s’essaie à l’érotisme (Emmanuelle 4 de Francis Leroi et Premiers désirs de David Hamilton, réalisés tous deux en 1984) ou encore au paranormal (Phenomena de Dario Argento en 1985), en passant par les genres les plus populaires tels que l’action (un des opus de la saga James Bond : Dangereusement vôtre de John Glen en 1985) ou le cinéma français dans ses plus belles œuvres dont Conseil de famille de Costa Gavras en 1985, Accroche-cœur de Chantal Picault en 1986, Cross de Philippe Setbon en 1987, Australia de Jean-Jacques Andrien en 1989, Comédie d’amour de Jean-Pierre Rawson en 1989 et Erreur de jeunesse de Radovan Tadic en 1990, dernière année d’une décennie des plus actives et chargées.La fin de cette même décennie est également l’occasion pour l’acteur de conquérir le petit écran. Il joue, en 1989, dans la série Columbo (1er épisode de la neuvième saison) et se déclare, aujourd’hui encore, scandalisé qu’on l’ait empêché de se doubler lui-même dans la version française, trouvant cela « inadmissible que l’on fasse doubler d’office sans demander au comédien original s’il peut le faire ».Outre sa participation à quelques épisodes de certaines séries télévisées telles qu’Arabesque en 1992 et Earth 2 en 1996, les années 90 représentent avant tout la décennie où il répond favorablement à un cinéma américain qui n’a de cesse de lui faire les yeux doux. Les rôles dans l’industrie hollywoodienne se succèdent alors pour Bauchau qui ne pratique aucune discrimination artistique au niveau de la production (indépendante ou de studios). C’est ainsi qu’on peut le voir aux génériques de films tels que The new age de Michael Tolkin en 1994, Danger immédiat de Phillip Noyce la même année et Les frères Falls de Michael Polish en 1999.Mais la fin du millénaire apporte surtout à l’acteur la consécration pour le rôle qu’il joue, de 1996 à 1999, dans la série au succès international Le Caméléon. Dans la peau de Sydney Green, psychiatre jadis mentor et éducateur de Jarod Russel (Le caméléon) et désormais son chasseur infatigable, Bauchau jubile d’incarner ce personnage mystérieux et énigmatique.Mais son immense talent a besoin de bien plus d’espace que ne lui en accorde la télévision et il continue à trouver son bonheur dans la démesure du grand écran où il participe à une multitude de succès commerciaux et critiques : The Cell de Tarsem Singh en 2000, Panic Room de David Fincher en 2001, La secrétaire de Steven Shainberg en 2002, Les maîtres du jeu de Damian Nieman en 2003, Ray de Taylor Hackford en 2004, Boy Culture de Q. Allan Brocka en 2006 et The Gray Man de Scott L. Flynn en 2007.Pour ce qui est des séries-télé, les rôles de l’acteur se révèlent des plus éclectiques et avisés : Les Experts Manhattan et Dr House en 2004, Alias, Dead Zone et Révélations en 2005, 24 Heures Chrono en 2006 et Mystère en 2007.En 2008, Bauchau participe au nouveau film de Michel Houellebecq, La possibilité d’une île, et, en 2009, il est à l’affiche de l’apocalyptique 2012 de Roland Emmerich.
Nom de naissance | Patrick Bauchau |
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Naissance |
(85 ans) Brussels, Belgium |
Genre | Homme |
Profession(s) | Acteur, Interprète, Dialogue |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
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2019 | Les Traducteurs | Acteur | Georges Fontaine | |
2015 | The Perfect Sleep | Acteur | Nikolai | |
2015 | Les maitres du jeu | Acteur | Malini | |
2015 | La Secretaire | Acteur | le docteur Twardon | |
2015 | La reine garçon | Acteur | René Descartes |
Filmographie Série
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
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2015 | Mystère | Acteur | - | |
2015 | Le caméléon | Acteur | - | |
1996 | Le caméléon | Acteur | - | |
1993 | Roses mortelles | Acteur | - |
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