A l'origine, la triste histoire des Gardiens de la Galaxie 3 aurait dû être celle d'un film Rocket & Groot
Marvel

La triste histoire de Rocket et de ses amis est une manière de dénoncer la cruauté des tests de laboratoire sur les animaux.

Attention aux spoilers et aux âmes sensibles : l'article qui suit décrit une partie importante de l'intrigue des Gardiens de la Galaxie Vol. 3, et parle ouvertement de souffrance animale.

La Peta, l'association américaine de défense des animaux, a publié un communiqué pour remercier publiquement James Gunn d'avoir autant mis l'accent dans son blockbuster sur la cruauté animale. Le qualifiant d'"avocat inflexible de la cause animale", l'association espère que le fait de dénoncer les actes cruels imposés à toutes sortes de créatures lors de tests de laboratoire puisse ouvrir les yeux d'un large public. Et amener à arrêter ces pratiques.

Car le troisième volet de cette saga de Marvel est en train de faire un carton dans le monde, et tout en abordant de front ce sujet de société sensible, Gunn a réussi à conserver une interdiction PG-13 aux Etats-Unis, soit déconseillé aux moins de 13 ans non-accompagnés d'un adulte. Ce qui lui assure d'être vu par un public jeune, qui devrait être sensible à la cause animale.

Les Gardiens de la Galaxie vol. 3 : Sol
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Dans le détail, on apprend dans cette suite le passé douloureux de Rocket Raccoon. Il a subi des manipulations génétiques pour pouvoir se tenir debout, gagner en force et communiquer dans un langage humain, aux côtés d'autres animaux eux aussi torturés de façon similaire : le lapin Sol se voit doté de pattes d'araignée et d'une bouche électronique, le morse Moustache a lui l'arrière train monté sur des roues et la loutre Lylla a des bras mécaniques.

"Leur sort rappelle aux spectateurs que tous les animaux méritent de vivre en paix sous le ciel bleu, et non confinés dans des cages de laboratoires, lit-on ainsi dans le communiqué de Peta. A travers Rocket, James Gunn a donné un nom, un visage et une personnalité à des millions de créatures vulnérables qui sont actuellement maltraitées dans ce genre de labos. Peta considère ce film comme le meilleur défenseur des droits des animaux de l'année, car il aide le public à percevoir les animaux comme des animaux, et qu'il suggère que ce n'est pas parce qu'on est capables d'expérimenter sur eux qu'on doit le faire. Car comme les amis de Rocket, Lylla, Moustache et Sol, la plupart de ces animaux utilisés en labo sont ensuite tués, après avoir vécu une vie de souffrance. Ils sont détenus en cage, souvent seuls, mutilés, on leur injecte des maladies, on les élève délibérément dans la souffrance, on les force à endurer des procédures douloureuses, on les restreint, les bombarde de stimuli durant de longues périodes, on leur refuse souvent de la nourriture, de l'eau ou quoi que ce soit pour atténuer leur douleur. Et bien que l'institut national de la santé dépense près de 20 millions de dollars par an pour financer ces tests sur les animaux, des études ont prouvé que 95% d'entre eux étaient inefficaces, voire dangereux, une fois les traitement transposés aux humains."

A l'origine, la triste histoire des Gardiens de la Galaxie 3 aurait dû être celle d'un film Rocket & Groot