Date de sortie 28 octobre 2020 Reprise
Durée 90 mn
Avec Fanny Ardant , Louis Garrel , Marine Vacth
Scénariste(s) Mathieu Demy
Distributeur Le Pacte
Année de production 2020
Pays de production France
Genre Drame
Couleur Couleur

Synopsis

Neige, divorcée et mère de trois enfants, rend régulièrement visite à Émir, son grand-père algérien qui vit désormais en maison de retraite. Elle adore et admire ce pilier de la famille, qui l’a élevée et surtout protégée de la toxicité de ses parents. Les rapports entre les nombreux membres de la famille sont compliqués et les rancœurs nombreuses... Heureusement Neige peut compter sur le soutien et l’humour de François, son ex. La mort du grand-père va déclencher une tempête familiale et une profonde crise identitaire chez Neige. Dès lors elle va vouloir comprendre et connaître son ADN.

Critiques de ADN

  1. Première
    par Frédéric Foubert

    La mort d’un grand-père algérien provoque la tristesse et les retrouvailles de sa famille… ADN commence dans le chaos, une collection d’instants saisis à la volée où s’agitent des personnages dont on va peu à peu finir par comprendre les liens de parenté. Tous sont incarnés par des comédiens déchaînés, parfois outranciers et, il faut le dire, assez irrésistibles : Fanny Ardant en mère toxique, Alain Françon en père facho, Dylan Robert en cousin tchatcheur, Louis Garrel en ex-déconneur… Maïwenn est toujours aussi forte pour capter des moments de vie chaotiques, bruyants, hystériques, et… plutôt marrants, oui, malgré le contexte funèbre. Elle raconte aussi assez finement comment se construit l’identité de cette famille, qui hérite d’une histoire violente (le grand-père, communiste, a « porté des valises » pour le FLN), mais dont il ne subsiste que des bribes, des photos jaunies, des souvenirs racontés dans le brouhaha d’un café. Dommage que ce portrait de groupe se recentre vite sur le personnage de Neige (Maïwenn herself) : l’actrice-réalisatrice, se filmant en plein doute existentiel, finit par s’enivrer d’elle-même. D’un sujet potentiellement universel, elle ne tire à l’arrivée qu’une publicité chic pour ses propres tourments. Les dernières séquences « documentaires », tournées à l’iPhone et in situ, en plein soulèvement de la rue algérienne, ne disent ainsi absolument rien de l’Algérie d’aujourd’hui, et n’arrivent à témoigner que de la simple satisfaction de Maïwenn d’être là. Tant mieux pour elle, mais difficile alors de se sentir concerné.

Dernières News sur ADN

ADN – Maïwenn : "J’ai connu ce que traverse mon personnage"

"...mais ce n’est pas moi !", nous assurait sa réalisatrice, en 2020.

La jolie sélection spéciale Cannes d'Arte

Annette, Everybody Knows, Les 2 Alfred, Bergman Island, ADN, La Chasse...