Invitée d'honneur du numéro de décembre 2015/janvier 2016 du magazine Vogue, après s'être affichée sur trois couvertures dont une les fesses nues, Vanessa Paradis se livre dans la publication et parle de sa carrière, de sa famille, ses amours et ses angoisses.
Si sur papier glacée, elle prend des allures d'amazone moderne, de guerrière sans peur et pleine de sensualité sous l'objectifs des photographes Inez & Vinoodh, dans les colonnes de Vogue, c'est une Vanessa Paradis bien plus fragile qu'on découvre au fil des pages.
Vanessa Paradis dévoile ses fesses pour Vogue
Et si la direction artistique du shooting est volontairement audacieuse et provocante, les propos de la chanteuse-actrices sont quant à eux teintés de bien plus de pudeur.
Loin de cette image de femme fatale, la star y parle de ses doutes ("Je suis angoissée. Je me passerais bien de mes inquiétudes"), et de ses incertitudes : "Il m’arrive d’avoir une image trouble de moi-même… Ces métiers te poussent à te remettre en question. L’estime de soi peut se trouver un peu entamée. Il m’arrive de m’anéantir le moral, de me dévaloriser et ce n’est pas bien. J’aimerais tellement me poser moins de questions. En même temps, j’ai le sentiment que ça alimente mon travail", confie-t-elle.
Ses incertitudes, elle essaye de les surmonter, au quotidien, en suivant le conseil que lui a un jour donné Johnny Hallyday, partage-t-elle : "Un des meilleurs conseils qu’on m’ait donnés, c’est 'Ne crois jamais à ta propre publicité, qu’elle soit bonne ou mauvaise'. C’est Johnny qui m’a donné ce conseil. Et il a tellement raison. Ce qui compte, c’est d’être lucide avec soi-même et de travailler. Ne surtout pas faire les choses pour la galerie, autrement c’est fichu. Une salle de concert remplie de gens qui vous aiment, les films sur grand écran, contact brûlant avec la scène, c’est ça qui compte".
Et cet amour du public, Vanessa Paradis révèle en avoir besoin et espère avoir l'amour de son public pendant encore de longues années : "Je veux continuer à susciter le désir et à vibrer. Je sais que j’ai été pourrie gâtée et que j’ai eu la chance jusqu’ici de vibrer très fort. Je ne supporterais pas de vibrer moins fort. Je préférais encore faire autre chose. D’un autre côté, même si je suis passionnée, je ne sais pas si je me vois sur scène, derrière un micro, à 60 ans. Mais comment en être certaine ? Peut-être que j’y serai encore parce que je ne pourrai pas vivre sans", conclut-elle.
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