Il fait toute sa carrière chez Pathé, où Zecca l'accueille, après qu'il eut joué les compères de revues au music-hall. À partir de 1912, il dirige les Scènes de la vie cruelle (en réponse aux Scènes de la vie réelle de Feuillade), puis des drames mondains : les Scènes de la vie bourgeoise avec Gabrielle Robinne, Alexandre et Gabriel Signoret, en même temps qu'il supervise les films de Max Linder. Après la guerre, il tourne des serials et des cinéromans : l'Empereur des pauvres (1921) ; le Vert-Galant (1924) ; l'Enfant des Halles (id.) ; Mylord l'Arsouille (1925) ; Fanfan la Tulipe (id.) ; Titi I roi des gosses (1926) ; la Princesse Masha (1927). Il avait signé en 1923 une adaptation du roman de Claude Tillier : Mon oncle Benjamin. Il meurt pendant le tournage de la Tentation (1929) achevé par Baroncelli. Du goût et du savoir-faire au service d'une totale convention.