Parker Posey

Surtout connue pour son attachement au cinéma indépendant, Parker Posey s'est illustrée dans quelque 90 longs métrages, séries ou téléfilms.Née en 1968 à Baltimore, Parker Posey suit des cours de danse et de comédie à la North Carolina School of the Arts, puis poursuit son apprentissage à la State University de New York. Tout comme Julianne Moore, c’est dans la série As the World Turns qu’elle débute sa carrière d’actrice.À 25 ans, Parker Posey fait ses premiers pas sur grand écran avec le film Génération rebelle de Richard Linklater, puis elle tient un petit rôle dans la comédie Coneheads (1994). Actrice fétiche d’Hal Hartley, elle tourne dans plusieurs de ses films comme Amateur (1993), Flirt (1995) et Henry Fool (1998). Elle décide rapidement de se consacrer au cinéma indépendant et tourne sous la direction de Gregg Araki (The Doom Generation, 1995) ou Julian Schnabel (Basquiat, 1997).En 1996, elle retrouve Richard Linklater dans Suburbia, puis rejoint le casting de Vous avez un message (1999) de Nora Ephron, cinq ans après Joyeux Noël (1994). Elle s’essaye au film d’horreur en participant au Scream 3 (2000) de Wes Craven, avant de rejoindre le casting du film musical Josie et les Pussycats (2001). La même année, elle est conviée à The Anniversary Party de Jennifer Jason Leigh, puis rejoint l’équipe sexy et féminine d’Allumeuses !.En 2003, Roger Avery la dirige dans l’adaptation du roman sulfureux de Bret Easton Ellis, les Lois de l’attraction. L’année suivante, elle se partage entre la comédie romantique Une Affaire de cœur et le troisième opus des aventures du chasseur de vampires, Blade : trinity. Puis dans Superman Returns (2006), elle incarne avec brio l’écervelée Kitty complice de Lex Luthor sous la direction de Bryan Singer, avant de tourner dans la comédie décalée revisitant le récit d’Adam et Eve, Adam et Steve. Ryan Shikari lui offre le premier rôle de la comédie Spring Breakdown, puis elle joue aux côtés du français Melvil Poupaud dans le film de Zoe R. Cassavetes Broken English. The Oh in Ohio, présenté au 32e Festival de Deauville, marque son retour vers un cinéma plus indépendant.