Elle est avant tout une chanteuse et ses aventures cinématographiques n'ont été qu'épisodiques : présence purement symbolique dans Orphée (Cocteau, 1950) ou Éléna et les hommes (J. Renoir, 1956). Les tentatives de Darryl F. Zanuck pour en faire une vedette de cinéma à part entière se sont soldées par des échecs cuisants. Actrice compétente (Quand tu liras cette lettre, J. -P. Melville, 1953), elle ne peut user du champ de la caméra comme elle use de la scène : Le soleil se lève aussi (H. King, 1957) ou les Racines du ciel (J. Huston, 1958) passent totalement à côté de son charme si spécial. Depuis, Juliette Gréco se contente d'apparaître, comme à ses débuts.
Elle meurt le 23 septembre 2020, à Ramatuelle.