Florence Thomassin est une actrice et sculpteuse française. Elle s'est notamment fait connaître grâce à Une affaire de goût de Bernard Rapp qui lui a permis d'être nommée aux César.
Né le 24 juin 1966 à Paris, Florence Thomassin grandit à Paris, au sein d'une famille modeste. Les études ne la passionnent pas et elle arrête sa scolarité avant son bac. C'est dans les domaines artistiques qu'elle s'épanouit après ses études. Elle officie notamment comme danseuse dans un cabaret parisien avant de dévier vers une toute autre voie : le cinéma. Un domaine dans lequel elle débute à la fin des années 1980 en enchaînant les petits rôles dans des courts et moyens métrages.
Rampe de lancement
1989. C'est cette année-là que Florence Thomassin se retrouve pour la première fois à l'affiche d'un long-métrage, celui de Marc Rivière baptisé Le Crime d'Antoine (1989). La même année, elle apparaît également dans Un père et passe de Sébastien Grall (1989). Un an plus tard, c'est dans Cellini, l'or et le sang qu'on la retrouve. En 1995, elle se fait remarquer en incarnant la mère de Vanessa Paradis alias Elisa dans le film éponyme de Jean Becker (1995). Un an plus tard, elle est à l'affiche de Beaumarchais l'insolent (1996) d'Edouard Molinaro. Elle enchaîne avec Dobermann de Jan Kounen (1997), Rien à faire de Marion Vernoux (1999). Mais c'est avec Une affaire de goût (2000) de Bernard Rapp qu'elle a enfin la reconnaissance de ses pairs. Grâce à ce film, elle est nommée en 2001 pour le César du meilleur second rôle féminin.
Un autre art
Présente dans les trois volets du Coeur des hommes de Marc Esposito (2003, 2007 et 2013), elle ajoute également à sa filmographie dans les années 2010 La Princesse de Montpensier de Bertrand Tavernier (sélectionné au Festival de Cannes 2010) et Arrête ton cinéma (2015) de Diane Kurys ainsi que les séries Tiger Lily, quatre femmes et Malaterra. Parallèlement à cette carrière bien remplie, Florence Thomassin se consacre à un tout autre art que le cinéma : la sculpture.
Ses regrets
Discrète sur ses amours et sa vie privée, la comédienne a simplement évoqué dans la presse, notamment en 2013, sa stérilité. "J'ai trouvé vexant, moi qui sculpte, de n'avoir pas su créer des êtres de chair. Je le ressentais comme un handicap. Comme si je ne remplissais pas mon rôle de femme. Mais maintenant, c'est assumé. Être artiste et mère, c'est difficile. Quand tu ne travailles pas, ça ne va pas, et quand tu travailles, tu n'es pas là...", expliquait-elle au Parisien à l'époque.