Actrice française, Dominique Laffin est née le 3 juin 1952 à Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne. Elle exerce plusieurs petits métiers, avant de prendre des cours d’art dramatique afin de réaliser son rêve: devenir comédienne. En 1977, elle décroche son premier rôle au cinéma dans La Nuit, tous les chats sont gris de Gérard Zingg. Dominique Laffin y donne la réplique à Miou-Miou et Gérard Depardieu, qu’elle retrouve la même année dans Dites-lui que je l’aime de Claude Miller.Dans ce dernier film, elle campe Lise, une jeune femme désorientée. Cette image va lui coller à la peau tout au long de sa carrière. En effet, Jean-Marie Poiré lui confie le personnage d’une mère divorcée et professionnellement instable dans Les Petits Câlins, avec Josiane Balasko et Caroline Cartier, en 1978. L'année suivante, elle incarne une jeune femme mariée multipliant les liaisons amoureuses dans Tapage nocturne de Catherine Breillat. C’est toutefois dans La Femme qui pleure (1979), de et avec Jacques Doillon, qu’elle livre sa meilleure prestation, qui lui vaudra une nomination aux Césars en 1980. N’étant pas sollicitée, malgré son talent, par des réalisateurs confirmés, Dominique Laffin devient la coqueluche des jeunes metteurs en scène. Parmi ces derniers, on peut citer Christine Pascal (Félicité, 1979), Stéphane Kurc (L’Œil du maître, 1980) et Patrice Noïa (Vive la mariée, 1980). Cependant, en 1980, elle collabore avec Marco Ferreri dans Pipicacadodo et Robert Enrico dans L’Empreinte des géants.Viendront ensuite d’autres films comme La Main dans l’ombre (1983) de Rudolf Thome, Liberty Belle (1983) de Pascal Kané, ou encore Garçon ! (1983) de Claude Sautet.En 1984, elle interprète le rôle d’une meneuse de bande dans Passage secret, son dernier film et le premier du réalisateur Laurent Perrin. Le long-métrage est sélectionné dans la catégorie des Perspectives du Cinéma Français à Cannes en 1985. Le 12 juin 1985, quatorze jours après la présentation de Passage secret à la Croisette, Dominique Laffin meurt d’une crise cardiaque dans son appartement à Paris.Elle a également réalisé un parcours honorable à la télévision. On l’a vue dans L’Arbre aux mensonges (1981) de Denis Chegaray, La Tribu des vieux enfants (1982) de Michel Favart, ou encore Il faut marier Julie (1983) de Marc Marino. Par ailleurs, elle s’est essayée au théâtre, juste avant sa disparition, dans la pièce Guillaume Tell, jouée en Suisse.Outre sa voix cassée et sa plastique gracieuse, elle est aussi connue pour ses tendances féministes, qu’elle a léguées à sa fille, la femme politique de gauche Clémentine Autain, née en 1973.En 2007, Laurent Perrin lui consacre un documentaire intitulé Dominique Laffin, portrait d’une enfant pas sage.
Nom de naissance | Dominique Laffin |
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Naissance |
Saint-Mandé, Val-de-Marne, France |
Décès | |
Genre | Femme |
Profession(s) | Interprète |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
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1985 | Passage secret | Acteur | Anita | |
1983 | La Main Dans L'Ombre | Acteur | Juliet | |
1983 | Garçon ! | Acteur | Coline | |
1982 | Liberty Belle | Acteur | Elise | |
1979 | L'Oeil Du Maitre | Acteur | François |