Armand Bernard est un acteur, compositeur et interprète français. Il est né le 21 mars 1893 à Bois-Colombes, dans les Hauts-de-Seine. Il songe d’abord à embrasser une carrière de tragédien, mais sa voix grave et son don pour le comique finissent par l’en dissuader. Armand Bernard débute dans le cinéma muet en 1914, dans Le Drame du Figaro produit par Maurice de Marsan, puis il enchaîne avec Le Traitement du hoquet (1918), Le Petit café (1919), comédie qui relate l’histoire d’amour d’un garçon de café, Décadence et grandeur (1923), L’Homme inusable (1923) et Le Miracle des loups (1924). Ce dernier est un film d’aventures historique qui sera sonorisé par la suite en 1930. Il apparaît ensuite dans Le Joueur d’échecs (1927), inspiré du roman d’Henry Dupuy-Mazuel. Tous ces films, qui lui permettent d’atteindre une certaine notoriété, ont été réalisés par Raymond Bernard. Entre 1917 et 1927, grande période du muet, Armand Bernard tourne également pour d’autres cinéastes. On le voit en effet dans les deux réalisations d’André Hugon, Le Diamant noir et Les Deux pigeons. En 1921, il fait partie de la distribution du film d’Henri Diamant-Berger, Les Trois mousquetaires, une grande fresque tournée en douze épisodes. Avec le même réalisateur, il prend part à Rue de la paix, une comédie dramatique sortie en 1926, et Education de prince (1927), où il partage l’affiche avec Pierre Batcheff et Pauline Carton. On le retrouve aussi dans Ma tante d’Honfleur (1923) et À la gare (1925), dirigés par Robert Saidreau. En 1927, Napoléon Bonaparte d’Abel Gance et Les Deux poulains de Lucette d’Émilien Champetier sont ses dernières participations à des films muets. Trois années plus tard, Armand Bernard tourne dans Fra Diavolo, l’histoire d’un chef de bande qui, paradoxalement, soutient la liberté. Après le court-métrage La Place est bonne, il joue dans Paris la nuit, Le Congrès s’amuse, la comédie Dactylo (1932), La Femme de mes rêves, Le Million, La Femme en homme, Les Monts en flammes, L’Enfant du miracle, ou encore Caprice de princesse. Cette dernière est réalisée en 1933 par Henri-Georges Clouzot. On retiendra surtout Compartiment de dames seules (1934), une comédie basée sur un mensonge, Michel Strogoff (1935) de Jaques de Baroncelli, Les Disparus de Saint-Agil (1938), une étrange fiction de Christian-Jaque, et sa mémorable prestation aux côtés de Fernandel dans la comédie Raphaël le tatoué (1939). En 1940, il joue dans les deux films Ils étaient cinq permissionnaires et Les Surprises de la radio, réalisés respectivement par Pierre Caron et Marcel Paul. Après la Seconde Guerre mondiale, Armand Bernard reprend sa carrière cinématographique. On le voit ainsi dans Les Gueux au paradis, Le Père Serge, Destins (comédie dramatique de Richard Pottier avec Tino Rossi), puis dans L’Arche de Noé, réalisé par Henri Jacques en 1946. Il joue sous la direction de René Jayet à deux reprises, dans Bichon et Mandrin en 1947, et face à la caméra d’Ernest Neubach dans On demande un assassin (1949), où il accompagne Fernandel en campant un représentant de pompes funèbres. À partir de 1950, il fait des apparitions très remarquées dans plusieurs films comme Cœur sur mer de Jacques Daniel-Norman, Les Mémoires de la vache Yolande, la comédie Les deux « Monsieur » de madame de Robert Bibal, Trois Vieilles filles en folie, Mon gosse de père (1952), On déménage le colonel de Maurice Labro (1955), La Môme aux boutons (1958) de Georges Lautner et La Bande à Bobo de Tony Saytor en 1963. En plus de sa participation à plus d’une centaine de films en tant qu’acteur, Armand Bernard a également composé, surtout durant les années trente, les musiques de plusieurs films, dont celles de Sous les toits de Paris, L’Amour chante, Le Million, La Femme en homme, L’Ange gardien, Sept hommes… une femme et Café de Paris. Dans ce domaine, c’est le réalisateur René Guissart qui le sollicite le plus : Parlez-moi d’amour, Dora Nelson, Bourrachon, Une fille à papa et Ménilmontant. Il a d’ailleurs essayé de faire carrière dans la chanson, mais on ne retiendra de lui que deux morceaux : La Tirelire et Je vois la vie en rose, tous deux enregistrés en 1931. Ces deux chansons ont été reprises dans un double album CD, Quand les comédiens chantaient, en 1993. Armand Bernard est mort le 13 juin 1968 à Paris, à l’âge de soixante-quinze ans.
Nom de naissance | Armand Bernard |
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Naissance |
Bois-Colombes, Hauts-de-Seine, France |
Décès | |
Nationalité | Français |
Genre | Homme |
Profession(s) | Interprète, Musique |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
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2015 | La Femme En Homme | Acteur | l'intendant GRAY | |
2015 | Caprice De Princesse | Acteur | Barnabé | |
2015 | Conduisez-Moi Madame | Acteur | Le Baron Georges | |
2015 | Pantins d'amour | Acteur | PRUNIER Charles | |
2015 | Le veau gras | Acteur | VACHON Gabriel |