Alan Alda est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur américain. De son vrai nom Alphonso Joseph D'Abruzzo, il est né le 28 janvier 1936 à New York.
Il est le fils de Robert Alda, célèbre acteur du cinéma burlesque et de vaudeville, et de Joan Brown, ex-Miss New York.Son diplôme de la Fordham University en poche, Alan Alda commence déjà à suivre les traces de son père et intègre, dès les années cinquante, la compagnie de théâtre Compass Players. Après une participation à la série télévisée Secret File, U.S.A. (1955), il rejoint, deux ans plus tard, l’armée en tant qu’officier d’artillerie et demeure six mois en réserve en Corée.
Des débuts timides
Il faut attendre le début de la décennie suivante pour le voir faire ses premiers pas dans l’univers du grand écran avec des rôles tels que celui de Charlie Cotchipee dans Gone Are the Days ! (1963), Morton Krim dans The Extraordinary Seaman (1969) ou encore John W. Martin dans John W. (Son) Martin (1970).En dépit de quelques apparitions au cinéma, Alan Alda se consacrera essentiellement, tout au long des années quatre-vingt, à son parcours télévisuel avec des œuvres telles que Story Theatre (1971), To Kill a Clown (1972), Isn't It Shocking ? (1973), Free to Be... You & Me (1974) ou encore Kill Me If You Can (1977).Mais la série phare de cette décennie, et de toute la carrière de l’acteur new-yorkais, reste M*A*S*H (de 1972 à 1983), dans laquelle il tient le rôle du Capitaine Benjamin Franklin Pierce (Hawkeye). Il jouera dans cette série à grand succès durant onze années, en écrira, ou coécrira, vingt épisodes, et en dirigera trente. Il profitera aussi de cette polyvalence artistique au sein du programme afin de souligner clairement ses idéaux anti-conservateurs et largement favorables à l’égalité des droits pour les femmes.
Après la télé, le succès au cinéma
La fin des années quatre-vingt marque le début de son grand retour au cinéma. Riche d’une longue expérience en écriture et réalisation sur petit écran, Alan Alda présente enfin ses propres films, dans lesquels il ne manque pas de jouer : Sweet Liberty (1986), A New Life (1988) ou encore Le Mariage de Betsy (1990).Son statut de cinéaste, acteur et artiste complet confirmé lui permettent alors sollicité par les plus grands noms du septième art ; Woody Allen (à trois reprises ; Crimes et délits en 1989, Meurtre mystérieux a Manhattan en 1993 et Tout le monde dit I love you en 1997), Michael Moore (Canadian Bacon en 1995) ou encore Costa-Gavras (Mad City en 1997, aux côtés de Dustin Hoffman et John Travolta).Le nouveau millénaire est l’occasion, pour Alan Alda, de consolider sa réputation d’acteur à grands rôles avec des participations dans des succès publics et critiques tels que Ce que veulent les femmes (2000) ou Aviator (2005), où il est dirigé par Martin Scorsese. Sa remarquable interprétation dans cette dernière œuvre lui vaut d’être nommé pour l’Oscar du Meilleur Second Rôle. D’ailleurs, tout au long de sa carrière, il aura remporté un grand nombre de récompenses : six Emmy Awards, deux Tony Awards, sept People's Choice Awards, six Golden Globes et trois prix de la Director's Guild of America.En 2008, Alan Alda donne la réplique à Greg Kinnear dans Un éclair de génie, signé Marc Abraham. Depuis il enchaîne les films : au cinéma, on a pu le voir dans Peace, Love et plus si affinités de David Wain, Le casse de Central Park de Brett Ratner, Le Prix du Silence de Rod Lurie.