Après Un prophète, Tahar Rahim enchaîne les rôles : il vient d’accepter celui du fondateur de la grande mosquée de Paris, qui sauva des dizaines de juifs des camps de la mort. Les justes. C’est ainsi qu’on appelle ceux et celles qui pendant la seconde guerre mondiale ont sauvé des juifs des nazis, en les cachant ou en les aidant à fuir les troupes du IIIe reich. Si Kaddour Ben Ghabrit fut l’un d’eux. Jeune magistrat algérien, il devient haut fonctionnaire du ministère français des affaires étrangères envoyé au Maroc, avant de fonder la grande mosquée de Paris. A ce poste il sauvera la vie de dizaines de juifs, notamment en leur procurant des attestations de conversion à l’Islam. Ismael Ferroukhi prépare Hommes libres, film qui suivra cet épisode particulier de la vie riche de Ben Ghabrit. Pour le jouer, il a fait appel au jeune acteur français le plus remarqué cette année (il vient de recevoir le prix du meilleur acteur européen aux 22e European film awards pour sa prestation dans Un prophète) : Tahar Rahim.Tahar Rahim, la révélation d'Un Prophète, va tourner en anglais ?César 2010 : les pré-listes pour les révélations
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