The Lunchbox
Happiness Distribution

The Lunchbox est diffusé ce soir à 20h55 sur France Ô, dans le cadre du programme 1 dose de ciné.

Sélectionné à Cannes en 2013 dans le cadre de la Semaine de la critique, The Lunchbox avait séduit la croisette avec son mélange de comédie romantique et de feel good movie. Le public français ne s’y était pas trompé, puisque 481 368 spectateurs s'étaient déplacés pour le voir au cinéma - un score tout à fait honorable pour un film indien. The Lunchbox sera diffusé ce soir à 20h55 sur France Ô, dans le cadre du programme 1 dose de ciné.

L’histoire ? Ila, une jeune femme délaissée par son mari, se met en quatre pour tenter de le reconquérir en lui préparant un savoureux déjeuner. Elle confie ensuite sa lunchbox au gigantesque service de livraison qui dessert toutes les entreprises de Bombay. Le soir, Ila attend de son mari des compliments qui ne viennent pas. En réalité, la lunchbox a été remise accidentellement à Saajan, un homme solitaire, proche de la retraite. Comprenant qu’une erreur de livraison s’est produite, Ila glisse alors dans la lunchbox un petit mot, dans l’espoir de percer le mystère.

Voici notre critique, écrite par Eric Vernay et publiée dans Première à la sortie du film : The Lunchbox raconte l’histoire d’amour entre Ila, jeune desperate housewife délaissée par son mari, et Saajan, veuf acariâtre proche de la retraite qui reçoit par erreur le plat qu’Ila destinait à son époux. Deux êtres qui n’auraient jamais dû entrer en contact. C’est là un ressort classique de la comédie romantique, mais Ritesh Batra trouve la note juste pour en jouer. Malgré l’isolement des personnages, noyés dans la capitale surpeuplée, et le caractère très peu spectaculaire de l’intrigue (un échange épistolaire par paniers-repas interposés), l’énergie circule à l’écran, notamment grâce à la musicalité du montage. Plus proche du cinéma indépendant américain que du baroque bollywoodien, l’esthétique du réalisateur indien mise sur l’économie des effets et l’alchimie entre les comédiens. Mention spéciale à Nawazuddin Siddiqui (l’orphelin Shaikh), drôle et bouleversant, à l’instar de ce film délicat.